Il y a deux années, Abdelmadjid Tebboune, a été investi en tant que président de la République. Dans l'intervalle, l'Algérie a fait face à une multitude d'attaques et de menaces dans son existence en tant qu' état national. Cette investiture a constitué un barrage à tous ceux qui cherchaient à mettre l'état et ses institutions dans une situation de vide constitutionnel et préparer le chaos programmé. C'est là, le sens d'une élection présidentielle qui est intervenue dans un contexte où la souveraineté était menacée de dislocation. L'enjeu de la présidentielle était vu comme un sursaut salvateur pour l'Algérie. Le pays connaissait une situation très critique. Les institutions faisaient face à la menace de certaines nébuleuses et officines étrangères qui voulaient que le processus constitutionnel s'arrête. C'était le plan ourdi par certaines forces étrangères au nom du «printemps arabe». Un printemps dont le contenu ne signifie que la mort de l'état national au nom des notions fumeuses telles que la «démocratie» et les «droits de l'homme» et une «période de transition». Tous ces dangers ont été émaillés par une conjoncture interne très fragile et vulnérable. Que ce soit au plan politique, économique ou social. La manipulation et des actions pernicieuses de certaines forces occultes, ont voulu accélérer le processus de la dislocation de l'état national. Mais les forces vives de la nation et les patriotes ont su gérer le contexte particulier et délicat dans lequel s'est empêtré le pays. La détermination et la résistance de ces forces ont réussi le pari et le défi, consistant à mettre le premier jalon du parachèvement de l'édifice constitutionnel, à savoir revenir à la légalité constitutionnelle, via la mise en branle des joutes présidentielles. Le premier édifice a vu le jour un certain, 12 décembre 2019, à travers l'investiture de Abdelmadjid Tebboune comme président de la République. C'était le début d'une nouvelle ère politique et institutionnelle. Mais surtout un garant qui permettait à l'Etat national de retrouver sa force et sa prépondérance, tant écornée et tant menacée par les sbires aux agendas d'outre-mer. La venue de Tebboune à la tête du pays a permis à l'état et ses institutions d'aborder les enjeux cruciaux qui taraudaient le pays. Plusieurs dossiers relevant de l'autorité de l'état ont été redéployés dans la perspective de renouer avec la notion de l'état «régalien» dans le but d'asseoir ladite autorité et la souveraineté du pays sur les questions essentielles qui engagent l'Algérie en tant qu' état et nation. Même si les menaces planent encore à nos frontières, l'état algérien est sorti indemne et plus fort que jamais de sa situation gravissime dans laquelle il s'est vu plongé. Le président Tebboune a apporté sa touche, quant à la consolidation de l'état et la défense de la souveraineté nationale. Sur ce plan, il a affiché un niet sans ambages, par rapport à ceux qui cherchent à s'ingérer dans les affaires internes du pays ou lui dicter la conduite à suivre. Durant ces deux années, Abdelmadjid Tebboune a réussi le challenge de la consolidation des institutions. L'enjeu majeur, c'était de rendre à l'état national sa brillance et sa force, que certains cherchaient à malmener, voire à détruire au profit des forces aux visées interventionnistes et néocolonialistes. Il faut dire que la menace était grande. La perspicacité des forces vives et les vaillants fils de la patrie a permis de déjouer le plan ourdi et macabre qui allait porter un coup dur à l'état national.