Des balbutiements, aux renfrognements, en passant par une colère rouge, de justiciables, qui prétendent être piétinés, par des décisions considérées comme injustes, cacheront toujours les nombreux verdicts justes prononcés par des magistrats intègres, mais malheureusement invisibles! Tous les jours ne sont pourtant pas noirs pour la magistrature! Il y a, à chaque procès, du bon et du moins bon! Il aura suffi que justice soit faite! Oui, appelons cela «baraka», chance, pot, hasard, comme vous le voulez, le résultat est là, éblouissant, lorsque les longues, souvent pénibles investigations aboutissent! Le bon boulot de la police judiciaire est alors pris en charge par le parquet qui transmettra alors à la section compétente, laquelle, jugera alors l'affaire. En cas de contestation, la partie qui se considérera alors comme victime d'une injustice, interjettera appel qui passera comme une lettre à la poste. Le pourvoi en cassation, s'il était bien concocté et rédigé, donnerait des résultats probants, et ainsi, justice serait faite dans les règles de l'art! Les milliers de pourvois amassés dans les tiroirs, caisses et flash-disk, peuvent témoigner de l'énorme boulot, qui attend chaque magistrat, 10 jours par mois, d'être traité et comme il se doit, pour le bonheur du justiciable. Il y a aussi, l'immense tâche qui ligote littéralement, les présidents de cour, qui ont un engagement moral avec le ministre de la Justice, garde des Sceaux, qui les a choisis. Depuis mai 2019, les anciens ministres de la Justice, Slimane Brahmi ou Belgacem Zeghmati et tout récemment, Abderrachid Tabi, le savent mieux que quiconque, par expérience notamment qu'un chef de cours limité sera un frein plutôt qu'un turbo pour la bonne marche de la justice.