2019/ 2021, sont les 3 ans qu'aura traversé le sensible secteur de la magistrature. Trois ans qui ont vu successivement Slimane Brahmi, Belgacem Zeghmati et Abderrachid Tabi prendre les rênes de la justice, chacun avec son style qui lui est propre. Les deux premiers nommés étaient les victimes de l'ancien régime, et normalement, ils se devaient de nettoyer les écuries d'Augias! Il n'en fut rien; si Brahmi, le 1er ministre de la Justice, garde des Sceaux de l'ère du 22 février 2021, pour une raison que nul ne saurait la dire au peuple, fut vite prié de renter chez lui, Belgacem Zeghmati, lui, s'attela, à liquider le dossier qu'avait entrepris d'ouvrir le «nouveau régime» concernant le sort de la «bande « qui régna sur le pays, avec tous les désagréments que tout le monde savait! Zeghmati était arrivé à son poste et commença avec sa très longue expérience de magistrat de Berrouaghia(cour de Médéa) à Alger en passant par Hussein Dey, Blida, Batna, Sétif et Oran! Il resta dans la capitale de 2007 à 2015 et encore quelques jours à Alger, en qualité de procureur général, avant de regagner El Biar. Ses adversaires avaient utilisé tous les moyens pour l'abattre, rien n'y fit! Belgacem Zeghmati dominait son sujet et lorsque son tour était venu de laisser sa place au magistrat-commis de l'Etat-serviteur modéré, des élus nationaux-véritable et infatigable cheval de trait, le discret Abderrachid Tabi, lui, dans son style particulier, se mettra au service de la justice, une justice sinistrée depuis très très longtemps ! Il lui faudra beaucoup d'énergie et de courage pour arriver à démarrer l' ardue indépendance de la justice!