La section syndicale de la société SNC Lavalin Maghreb, ayant en charge le projet Taksebt, engage depuis quelque temps un bras de fer avec les responsables de cette société. Selon les syndicalistes, cette démarche se veut un ultime recours pour recouvrer leurs droits et surtout leur dignité bafouée en informant l'opinion publique de la crise que vivent les travailleurs de cette société. Les syndicalistes affirment que l'employeur refuse de régler tous les problèmes et autres revendications soumis dans une plate-forme, comme il semble que l'employeur refuse toute négociation ou discussion autour des sujets soulevés. Selon les syndicalistes, voici maintenant un peu plus d'une année que le ras-le-bol a été exprimé par les travailleurs qui avaient alors débrayé et qui a vu l'employeur être rappelé à l'ordre concernant le respect des textes relatifs au monde du travail. Cependant, aucune suite n'a été donnée aux revendications, et mieux encore, l'employeur persiste dans sa démarche en essayant «d'étouffer toute espèce de revendication des travailleurs». Comme les syndicalistes affirment que l'employeur s'attaque aux représentants des travailleurs et ensuite aux travailleurs eux-mêmes au moyen de suspensions arbitraires et autres intimidations. Aussi, les travailleurs, selon les syndicalistes, exigent le maintien du taux horaire au pourcentage du premier contrat, le règlement des arriérés de salaires (heures supplémentaires, intempéries et jours fériés), réouverture de la cantine conformément au règlement intérieur eu égard à l'isolement des chantiers et leur éloignement, la révision de certaines clauses du contrat au profit des travailleurs, accorder les facilitations nécessaires aux représentants syndicaux pour l'accomplissement de leur mission de défense des droits et intérêts des travailleurs, et enfin la section syndicale interpelle l'inspection du travail en lui mandatant de mener en toute impartialité sa mission d'arbitrage et aussi de garantir le respect de la législation du travail.