Les Assemblées populaires communales, issues des dernières élections locales, et qui étaient dépourvues de majorité absolue, ont été débloquées, cette semaine. Les nouveaux maires de ces communes ont été installés officiellement. C'est le cas de nombreuses communes dont Aïn Zaouïa, dans la daïra de Draâ El Mizan. Dans cette dernière, grâce à une alliance entre élus issus de plusieurs listes, Rabah Brahimi a été choisi pour devenir l'actuel maire d'une commune qui est restée bloquée 2 mois. Ce qui a poussé de nombreux observateurs locaux et comités de villages, à réagir en appelant les élus à faire preuve de sagesse pour ne pas pénaliser une commune qui accuse déjà énormément de retard en matière de développement local et qui connaît une multitude de problèmes qui devraient être pris en charge dans les meilleurs délais. Le nouveau maire Rabah Brahimi, issu de la liste indépendante «Une chance pour Aïn Zaouïa», a reconnu, juste après son investiture, cette semaine, qu'il avait du pain sur la planche et que beaucoup de défis l'attendent. Mais, a-t-il promis, qu'il ferait de son mieux pour être à la hauteur des attentes dont il a été investi de la part de la population de sa commune. La population de Aïn Zaouïa a d'ailleurs exprimé sa satisfaction, suite au dénouement de la crise qui secouait l'APC, car craignant qu'elle s'inscrive dans la durée, rééditant ainsi des scénarios regrettables ayant été vécus dans le passé dans plusieurs communes de la wilaya de Tizi Ouzou. De nombreuses autres APC ont également été débloquées, à l'instar de l'APC de Fréha près d'Azazga. Dans les trois communes de la région d'Ath Djennad, et pour la première fois dans l'histoire de la région, ce sont des candidats du Front des Forces socialistes (FFS) qui ont été élus maires. Il s'agit des APC de Timizart, Aghribs et Fréha. Après une situation de blocage ayant duré deux mois, Arezki Arezki, vient d'être élu président de l'APC de Fréha. Depuis l'avènement du multipartisme en Algérie, c'est la première fois qu'un élu du FFS devient maire à Fréha, car il s'agit d'une région qui a été toujours un fief du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie. Le FFS a pu tirer profit du boycott du RCD, non seulement à Fréha, mais également à Aghribs, région natale de l'ex-président du RCD, Said Sadi, qui était pendant des décennies l'apanage du RCD. Mais contrairement à Fréha, ce n'est pas la première que le FFS détient les rênes de cette commune. La chance n'a toutefois pas souri au FFS dans la commune de Souamaâ dans la daïra de Mekla. Alors que tout portait à croire que c'est le FFS qui allait remporter la présidence de cette commune, une alliance entre les élus de listes rivales a engendré le contraire. Ce qui a poussé d'ailleurs les élus du FFS dans cette commune à exprimer leur mécontentement, suite à leur éjection de la présidence de la commune. Ces derniers ont exprimé leur déception dans un communiqué virulent, rendu public, cette semaine.