La session ordinaire du conseil national du FFS s'est tenu, hier, à Souk Etnine (Béjaïa). Cette réunion se tient au lendemain de la conférence nationale des élus de Béjaïa. Il est à noter que le FFS n'a pas pu réunir son conseil national à deux reprises pour définir sa position à sa participation ou non aux élections sénatoriales. Dans ce contexte, le membre de l'instance présidentielle, Hakim Belahcel, qui qualifie la conférence nationale des élus d' «un franc succès», a souligné, hier, que «la session ordinaire du conseil national, dont le quorum a été largement atteint, s'est tenu après deux reports successifs». «Plusieurs membres du conseil national ont pris part aux travaux de cette session», indique-t-il, précisant que «le débat autour de la situation politique nationale et les préparatifs du 6e congrès ordinaire du parti», sont les deux points inscrits à l'ordre du jour de ce rendez-vous. Rappelons que l'instance présidentielle, se réunira prochainement pour fixer la date du prochain congrès ordinaire. Les travaux du conseil national se sont déroulés «dans une ambiance conviviale et sereine», a-t-il soutenu. Le premier secrétaire national, Youcef Aouchiche a présenté son bilan devant les membres du conseil national. Abordant la situation organique du parti, la plupart des membres du conseil national, ont affiché leur «satisfaction» quant au degré d'avancement des préparatifs du prochain congrès. Ils ont exprimé également leur soutien à toute initiative interne visant le resserrement des rangs. La majorité des membres a appelé à organiser sans tarder «un congrès unitaire et rassembleur». Sur le plan politique, l'essentiel des interventions portaient sur «la nécessité impérieuse d'aller vers un dialogue national afin de mettre un terme à un immobilisme politique suicidaire». Ils ont en outre insisté sur «la nécessité de promouvoir un compromis national et historique pour concrétiser un changement démocratique à même de faire face aux multiples bouleversements géopolitiques régionaux et internationaux guettant notre souveraineté». Lors de la rencontre des élus, le FFS a réitéré son appel pour la refondation d'un nouveau code communal et de wilaya afin de libérer l'initiative et l'énergie des élus locaux et leur donner l'opportunité d'assurer à leur collectivité un développement harmonieux et durable. «Nous devons impérativement poursuivre notre combat politique pour déjouer les manoeuvres incessantes du pouvoir visant à réduire les pouvoirs de l'élu du peuple, à sa plus simple expression», avait souligné dans son message l'IP. La marge de manoeuvre du pouvoir est étroite, car l'augmentation des prix des hydrocarbures est anéantie par l'inflation mondiale, qui touche toutes nos importations de biens et service. C'est la raison pour laquelle nous réitérons notre appel solennel pour un dialogue national, responsable et inclusif pour parvenir à un compromis historique qui sauvegarde la nation algérienne. Par ailleurs, l'instance présidentielle qui a mis fin le 26 février dernier au mandat du secrétariat national, a renouvelé sa confiance au premier secrétaire Youcef Aouchiche, élu sénateur de Tizi Ouzou. Deux membres de l'instance, à savoir Soufiane Chioukh et Mohamed Hadji se sont opposés à cette décision. En plus, la décision de participation aux sénatoriales, a été prise non pas par le conseil national, mais par la direction restreinte dont fait partie le comité d'éthique. Pour rappel, se mêlant de la crise interne que connaît son parti, Jugurtha le fils de Hocine Ait Ahmed a posté, le 23 mars dernier, un message sur sa page facebook, dans lequel il accuse l'actuelle direction d'avoir «fouler aux pieds les mécanismes démocratiques internes du parti» et «opérer une rupture avec l'héritage politique laissé par son père». À ses yeux, «ce qui se passe actuellement au FFS est lié au prochain congrès ordinaire». L'enjeu est le contrôle de l'appareil du parti. Le fils du fondateur du parti regrette «la rupture radicale opérée par la direction actuelle de l'appareil avec l'héritage politique laissé par feu Hocine Ait Ahmed».