Une réunion a regroupé hier à l'hôtel Mercure, en présence de M.Abdelhamid Temmar, ministre de la Participation et de la Promotion des nvestissements (Mppi), des cadres de son département, des représentants de l'Union européenne ainsi que des membres de la Cfcia (Chambre française du commerce et d'industrie en Algérie) a constaté L'Expression. Cette rencontre de travail, à laquelle la presse n'était pas invitée, porterait semble-t-il, sur les offres insistantes de l'Algérie faites sur la privatisation des entreprises dont le nombre éligible au processus s'élève à plus d'un millier. Si tel est le menu de ce rendez-vous, il s'inscrirait en droite ligne des derniers périples de Temmar à travers quelques capitales d'Europe, dont Bruxelles, Paris, Rome et Madrid, où il a invité les opérateurs économiques de ces pays à venir investir en Algérie. A cet effet, il n'a pas manqué de vanter, lors des ses nombreuses pérégrinations, pour mieux vendre, le nouveau code d'investissement en chantier, les nombreux avantages, tant financiers que fonciers, que propose l'Algérie «sur un plateau d'argent». Parmi les nombreux avantages accordés par l'Algérie figurent, rappelle-t-on, en particulier les nombreuses facilités engagées pour attirer les investissements dont on relèvera la question de l'accès au foncier industriel, la baisse des impôts sur les bénéfices (moins 20%) et la réduction des délais d'investissement en assurant une réponse dans la transparence, au cours des 72 heures qui suivent la demande. L'Algérie, qui est sans conteste un pays porteur dans la région de par le nombre de ses habitants consommateurs, disposant d'une énergie «propre» et peu coûteuse et d'une main-d'oeuvre qualifiée et «bon marché», et qui jouit également d'une proximité enviable avec l'Europe avec une situation stratégique qui la place aux portes de l'Afrique subsaharienne et des marchés moyen-orientaux, pourrait constituer un axe d'écoulement nodal pour d'éventuelles actions d'exportation vers ces grands marchés consommateurs.