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Une daïra oubliée
AMMI MOUSSA
Publié dans L'Expression le 27 - 06 - 2006

Sur les 49 douars que compte cette daïra, seuls 12 sont partiellement occupés.
Ayant fait l'objet d'un découpage administratif en 1984, à l'époque du gouvernement de Mouloud Hamrouche, la daïra de Ammi Moussa, qui était rattachée à Mostaganem, est devenue dépendante de la wilaya de Relizane. Avec un taux de croissance de 3,6% par an et un taux de 60% d'une population jeune, dont la grande majorité est au chômage, la daïra de Ammi Moussa compte 26.880 habitants et 24.761 âmes dans les villages ainsi que 2119 dans les zones éparses relevant de son territoire, selon les statistiques du dernier recensement. Sur les 49 douars, que compte cette daïra, seuls 12 sont partiellement occupés en raison de l'insécurité qui règne encore dans cette contrée enclavée de la région ouest du pays. Des familles entières ont abandonné leurs biens et leurs terres au cours de la décennie noire pour se réfugier dans les villes limitrophes dans des conditions des plus sommaires. C'est le cas de ces familles, dont la majorité est victime des actes de terrorisme, ayant élu domicile dans des habitations rudimentaires érigées le long de l'oued Rhiou, qui traverse de part et d'autre Ammi Moussa. Hormis une bibliothèque communale et une salle omnisports qui ont été inaugurées au début de l'année en cours, la petite ville de Ammi Moussa ne dispose d'aucun lieu de loisirs où les jeunes peuvent se distraire. En effet, il n'existe ni salles de spectacles ni de Maison de jeunes ou autres lieux de distraction. Faute de mieux, les jeunes qui représentent 60% de la population, se rencontrent dans des cafés pour d'interminables parties de dominos. Une distance de 160 kilomètres sépare cette daïra du littoral le plus proche, en l'occurrence celui de la wilaya de Mostaganem, où les habitants de Ammi Moussa s'y rendent pour goûter aux joies de la mer. «Généralement, nous sollicitons les services d'un transporteur clandestin pour aller en groupe à Mostaganem où nous profitons le temps d'une journée sur les rivages de la grande bleue. L'oisiveté et 1'ennui font partie du lot quotidien de la jeunesse en particulier et de la population en général de notre daïra. Parfois, on se demande si on existe pour les pouvoirs publics», a expliqué, dépité, un père de famille chômeur ; avant de renchérir: «Ici, c'est les forêts et les montagnes que nous avons. Avant l'avènement du terrorisme, nous nous rendions dans la forêt pour chasser la perdrix avec des moyens archaïques. Cela nous permettait de nous évader l'espace d'une journée pour oublier nos déboires et nos déplorables situations sociales. On joignait l'utile à l'agréable en vendant sur les routes, aux automobilistes de passage, nos produits de chasse». Notons effectivement que le territoire de cette daïra est occupé par 35% de zones montagneuses, 13% de collines, 15% de plaines, 10% de plateaux, 15,82% de forêts et seulement 9,18% d'urbanisme.
Hormis les activités agricoles qui commencent à refaire leur apparition ces quatre dernières années avec la maîtrise de la situation sécuritaire, aucune industrie ou entreprise n'est implantée dans cette daïra, qui compte trois communes, en l'occurrence Ouled Aâïche, El Hassi et Ouldja où le taux de chômage est estimé à plus de 60%.


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