La cérémonie d'installation officielle du Conseil supérieur de la jeunesse par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui se déroulera lundi prochain, sera un événement politique de choix. La frange de la jeunesse sera au rendez-vous, avec son destin et sa mission historique des plus importants. Elle aura à s'impliquer dans l'arène sociétale avec des outils qui vont lui conférer un pouvoir de propositions à même d'influer sur les décisions politiques. L'installation du président de ce Conseil, Mustapha Hidaoui, à la fin de la semaine dernière, entérinera un processus qui tergiversait pendant des années quant à un cadre qui saura canaliser le potentiel de la jeunesse algérienne en quête d'une nouvelle dynamique pour son affirmation et son expression en tant que frange dont le rôle est quasi prépondérant. Le changement est en route, c'est aux jeunes de jouer le jeu et faire de ce Conseil un instrument à même d'influer sur les événements politiques et tracer des programmes qui permettront à la jeunesse de s'exprimer sur les questions cruciales de l'Etat et de la société. Le président Tebboune avait promis à la jeunesse de créer un Conseil à la hauteur de leurs ambitions et attentes. Les jeunes sont maintenant outillés d'une instance qui aura à énumérer et faire le bilan en ce qui concerne la situation et les attentes de cette frange importante de la société. Le Conseil est un espace effectif qui hissera la décision concernant le monde de la jeunesse en recommandations qui ne sauront attendre. Ses attributions sont multiples et diversifiées. À ce propos, le Conseil supérieur de la jeunesse aura comme missions de «formuler des avis, des recommandations et des propositions au sujet des questions relatives aux besoins de la jeunesse, ainsi qu'à son épanouissement dans les domaines économique, social, culturel et sportif. Il contribuera également à la promotion au sein de la jeunesse, des valeurs nationales, de la conscience pratique, de l'esprit civique et de la solidarité sociale. Il participera à la conception, au suivi et à l'évaluation du Plan national de la jeunesse». Ce n'est pas rien comme champ d'intervention et prérogatives qui vont donner la force organisée de la jeunesse de peser de tout son poids pour peaufiner une stratégie de promotion et de développement du secteur de la jeunesse. Le Conseil est conçu comme une sorte de mosaïque où toutes les couches et les catégories de la jeunesse seront présentes et représentées en son sein. La parité est actée en termes de représentativité entre les femmes et les hommes. C'est dire que ce nouveau Conseil s'arrimera aux changements qui s'imposent au pays et à la société. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, veut que cet instrument se transforme en un chantier de créativité et d'énergies politiques, qui sera le pourvoyeur en cadres pour les institutions de l'état. L'occasion s'offre à la jeunesse afin qu'elle puisse relever les défis dont elle est capable.