Qu'arrive-t-il dans la capitale des Zianides? La 27e édition du Festival national de la musique andalouse a été programmée d'abord du 2 au 8 juillet puis reportée du 9 au 13 juillet par le comité des fêtes de la ville de Tlemcen et puis, malgré les invitations lancées aux formations participantes à travers le territoire national, on annonce de la part de l'APC de Tlemcen que ce festival est «reporté à une date ultérieure». Les habitants de la wilaya de Tlemcen ont été surpris de «l'annulation de la tenue de ce festival aux dates fixées» et se posent plusieurs questions: qui a décidé du report de cette belle fête annuelle au Grand bassin? Que se passe-t-il au sein de l'APC de Tlemcen qui a eu le courage d'organiser ce festival malgré le désistement de la Direction de la jeunesse et des sports, en principe toujours responsable statutairement de la tenue de ce festival depuis 1974 dans la belle cour ombragée du lycée Dr Benzerdjeb? Quels beaux souvenirs en se remémorant ces belles soirées! Y a-t-il précipitation ou mauvaise coordination entre le comité des fêtes et l'exécutif communal? Ce qui est certain, me dira un ancien membre du comité préparatoire des premiers festivals: «Le comité d'organisation du Festival national de la musique andalouse a été institué par décret. Il est présidé par M. e wali de Tlemcen. Il abrite en son sein des commissions spécialisées, chargées de la réalisation de toutes les manifestations programmées. Il s'agit des commissions technique, hébergement, transport, restauration, équipement et matériel, presse et information. Organiser un festival national n'est pas une mince affaire, il faut une coordination efficace de toutes les structures de la wilaya. Si la jeunesse et les sports s'est désistée après 26 éditions, depuis 1974, il est temps pour les responsables de repenser ce festival en le dotant de nouveaux statuts conformes aux objectifs: est-ce un festival de ´´jeunes´´ formations, ou est-ce un festival de groupes professionnels, faut-il lui donner une audience internationale ou au moins maghrébine?» Ce qui est arrivé cette année est gênant et démontre un manque de cohérence et de coordination flagrant entre les institutions responsables de ce festival depuis trois décennies. Rendez-vous en 2007, sauf si la musique andalouse et le hawzi sont enterrés!