Selon Lamine Kala, «cette deuxième édition du festival représente une fenêtre sur la culture maghrébine dans toute sa richesse et toute sa diversité». Le pionnier de l'un des premiers groupes du rap en Algérie, Lotfi Double Kanon, ne cesse de mettre la scène «à flots et à flammes». En effet, après avoir réussi à «convaincre» les jeunes Algériens de sa «juste cause», ne voilà-t-il pas qu'il vole aux Amériques, où il a animé, vendredi dernier, une soirée de la culture maghrébine, dans la capitale québécoise. Organisée par le Centre culturel algérien de Montréal (CCA), dans le cadre du festival Week-ends du monde, cette deuxième édition du Festival de la culture maghrébine à Montréal (FCM) s'est déroulée sur le site verdoyant du parc Jean-Drapeau de la ville, avec au programme, des concerts de chant, des expositions de peinture et des stands réservés à la vente de produits de l'artisanat et à la gastronomie maghrébine. «Cette deuxième édition du festival représente une fenêtre sur la culture maghrébine dans toute sa richesse et toute sa diversité. C'est une véritable opportunité qui s'offre aux Montréalais et Montréalaises de découvrir la richesse de la culture de leurs concitoyens d'origine maghrébine sous toutes ses facettes : musique, peinture, artisanat, gastronomie etc. Le festival est un véritable carrefour de cultures d'origines diverses qui font, aux côtés de la culture locale, la richesse de Montréal» écrit le responsable du Festival de la culture maghrébine, M.Lamine Kala, sur le site Internet de ce festival. Outre le concert de Lotfi Double Kanon, revêtu du keffieh palestinien pour exprimer sa solidarité avec la résistance palestinienne, le programme de la soirée musicale a réuni également un orchestre canadien l'Ombsusband qui a interprété de la musique traditionnelle québécoise, le chanteur algérien de raï vivant au Canada, Cheb Salem et le groupe marocain Thoulaty Al Afrah qui a interprété un répertoire varié de musique chaâbi, assri, khaliji et raï. Le concert de Lotfi Double Kanon a drainé des familles maghrébines et d'autres communautés vivant au Canada venues découvrir un des pans de la musique moderne algérienne, tandis que les représentations données par cheb Salem, récemment révélé au public algérien par l'émission de l'Entv Saraha raha, et le groupe marocain Al Afrah, ont lancé sur les pistes de danse les jeunes et les moins jeunes, rappelant l'espace d'une rencontre et de retrouvailles, les fêtes d'été, en Algérie et au Maroc, confie un spectateur. «Cette édition du festival représente une fenêtre sur la culture maghrébine dans toute sa richesse et toute sa diversité. C'est une véritable opportunité qui est offerte aux Montréalais et aux Montréalaises de découvrir la richesse de la culture de leurs concitoyens d'origine maghrébine sous ses diverses facettes, notamment à travers le chant, la musique et la danse, l'artisanat, la gastronomie et la peinture», soulignent les responsables du CCA, joints par l´APS. «Ce festival est un véritable carrefour de cultures d'origines diverses qui font, aux côtés de la culture locale, la richesse de Montréal», a déclaré M.Marcel Tremblai, membre exécutif de la ville de Montréal et responsable des relations interculturelles, qui assistait à la soirée aux côtés du consul général d'Algérie à Montréal.