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L'événement et le message
68é anniversaire de la glorieuse révolution du 1er novembre 1954
Publié dans L'Expression le 02 - 11 - 2022

C'est un évènement chargé de symboles de l'Algérie, au même titre que son hymne national ou son drapeau. Cette célébration est donc un moment de recueillement chargé de respect, à la mémoire des glorieux martyrs de Novembre 54. Tous les historiens s'accordent à dire que c'est l'une des révolutions qui a le plus marqué les événements de notre époque. C'est pourquoi je suis ému de saluer aujourd'hui l'infinie générosité et l'immense courage des Algériennes et des Algériens. Car ils nous ont appris que l'injustice, le colonialisme ne sauraient l'emporter. L'«étincelle de réflexion» qu'elles ont fait jaillir dans nos coeurs, pour reprendre une des belles expressions africaines, court désormais, comme un feu d'espoir dans le monde. Elle est aussi l'occasion de redire notre reconnaissance à nos vaillants moudjahidine et moudjahidate, pour leur combat et leurs sacrifices. Cette célébration est également un moment de communion nationale autour de notre glorieux passé, dont le 5 juillet 1962 n'est finalement que la restauration de notre Etat national millénaire, pour paraphraser mon professeur feu Mouloud Kacem Naït Belkacem. En associant la célébration de l'anniversaire de la glorieuse révolution du 1er novembre à celle de la restauration de notre Etat national, l'Algérie a, d'emblée, affirmé la nécessité de consolider la libération par l'édification nationale, assignant notamment cette oeuvre à sa jeunesse porteuse de ses espérances. Ce choix reflète l'âme d'une vieille Nation, belle et rebelle, qui a su, chaque fois à travers les millénaires, dépasser les tragédies et les vicissitudes de l'Histoire et poursuivre ainsi la réalisation de son destin de dignité et de grandeur.
Les occasions propices
La préservation de la Mémoire nationale est aussi destinée à nos générations montantes, car elle constituera toujours, pour elles, un ressourcement précieux de leur patriotisme face aux défis et aux épreuves, ainsi qu'un motif de fierté nationale. Les commémorations nationales sont aussi des occasions propices à l'évaluation du chemin parcouru par le pays, et la Fête nationale de novembre 1954 offre pour cela un moment privilégié. Cette date marque définitivement la fin de la colonisation, avec son lot d'expropriations, d'usurpations, de déportations et de massacres. C'est aussi le couronnement d'un long combat politique, militaire et diplomatique.
Au lendemain du recouvrement de la souveraineté nationale, la situation générale était catastrophique. Le pouvoir colonial avait littéralement laissé derrière lui un pays exsangue. L'analphabétisme touchait 95% de la population. Trois millions d'Algériens étaient jetés dans les rues après la destruction de leurs villages, le chômage et la paupérisation faisaient rage. Le colonialisme, cette honte des âges farouches, aura mené jusqu'au bout son oeuvre destructrice en Algérie.
Une oeuvre qu'un déferlement révisionniste prétendument historique tente vainement d'absoudre de ses crimes contre l'humanité. Il fallait du courage et de l'abnégation pour panser les plaies et aller de l'avant. Le peuple algérien a pu surmonter l'épreuve en relevant tous les défis, dans un contexte extrêmement difficile. Cela n'a pas empêché la reconstruction du nouvel Etat algérien, en se basant sur les fondements et les principes de la Proclamation du 1er novembre1954.
La volonté politique existe
Le pays s'engage, aujourd'hui, résolument, sur la voie du renouveau en tant qu'Etat, soucieux de rattraper le temps perdu. Un pays reconnu et respecté pour ses positions claires, fondées sur les principes de coexistence pacifique, de non-ingérence, de soutien au droit à l'autodétermination des peuples. Il s'y attelle avec sérénité, défrichant des pistes encourageantes de redressement, sans se fourvoyer dans les dérapages du passé. Il possède une marge de manoeuvre pour remonter la pente. La volonté politique existe et focalise sur la mobilisation de toutes les ressources, pour se mettre sur la voie de l'émergence. Le message de fidélité aux valeurs de Novembre marque de son empreinte cet évènement d'envergure dont l'apport à?la libération et à la sauvegarde de l'Etat national est indéniable. Les acquis historiques de la liberté durement arrachée, du progrès et de la justice sociale sont le fondement de la nouvelle Algérie des libertés publiques et des droits citoyens pleinement consacrés dans la Constitution amendée.
À l'épreuve des défis, l'Algérie triomphante saura puiser dans le génie national pour mener à bon port le processus de redressement national amorcé, à la faveur du sursaut patriotique du peuple algérien, par le vaste chantier des réformes politiques, économiques et institutionnelles.
Je ne terminerai pas ces quelques lignes, en cette occasion commémorative, sans parler des relations entre l'Algérie et le Mozambique. Ces relations, vous avez su, ne datent pas d'aujourd'hui. Elles remontent à janvier 1963, c'est-à-dire six mois seulement après l'indépendance de l'Algérie qui, encore meurtrie par sept années et demie de lutte de libération, recevait deux bataillons du Front de Libération du Mozambique(FRELIMO), à leur tête Samora Machel, pour une formation militaire dans notre pays. Cet acte met en évidence la base solide sur laquelle s'est construite l'amitié entre les peuples. Depuis, notre histoire commune a été jalonnée par des gestes forts d'une formidable solidarité, de partage des valeurs communes, d'attachement à la paix et au développement d'une Afrique d'avenir.
*Ambassadeur d'Algérie au Mozambique


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