Les Canaris ont repris les entraînements au stade du 1er-Novembre dans un climat serein. Attendus pour la reprise dans une rencontre difficile à l'extérieur de leurs bases, ils s'envoleront dans quelques heures à destination de la capitale angolaise, Luanda pour affronter le club local, Pétro Lunda. La confrontation ne sera pas une sinécure, car l'enjeu est de taille, à savoir le fauteuil du groupe où se trouvent de grands clubs à l'instar du Wydad de Casablanca. L'entame de cette phase des poules est par ailleurs décisive pour la JSK qui se trouve actuellement dans une situation difficile en Championnat national. En effet, le club kabyle entame cette seconde phase avec un enjeu capital voire vital pour sa survie en ligue 1. Le maintien est un objectif que les Canaris ne doivent négocier en aucun cas parce que la relégation sera un coup fatal pour l'histoire de la JSK. Les supporters n'imaginent même pas cette éventualité et ils n'hésitent pas à l'exprimer sur les réseaux sociaux. C'est pourquoi, l'entraîneur Miloud Hamdi mise beaucoup sur cette phase cruciale qui est l'entame de la compétition à tous les niveaux, national et africain. Préparer son groupe à descendre dans l'arène n'est pas une chose facile, lorsque l'on connaît les problèmes que rencontre le club, notamment sur le plan financier. Jusqu'à hier, aucune nouvelle n'est venue éclaircir le ciel de la maison JSK et dissiper la colère qui couve chez les joueurs. Ces derniers expriment sporadiquement leur mécontentement à cause des salaires impayés depuis une année pour certains éléments à l'instar de Juba Oukaci. Le joueur n'a pas hésité à exprimer sa colère en boycottant les séances d'entraînement avec les sanctions qui ont suivi son action. Oukaci a en effet été exclu du groupe et ne semble plus figurer dans la liste définitive de Hamdi. Jusqu'à présent, la colère est contenue mais personne ne peut prédire quand elle va exploser bien que la période qui va suivre soit vitale pour le club. Aussi, c'est dans ce climat mi-figue, mi-raisin que coach Hamdi devra assurer le maintien du club en première division. La relégation reste ainsi le cauchemar de tout le groupe, joueurs, staff technique et direction. Pour l'instant, à l'exception des salaires impayés, les conditions sont réunies pour faire un bon parcours en cette deuxième phase. L'arrivée du sponsor Mobilis en cette conjoncture difficile est rassurante, car le club ne connaîtra vraisemblablement pas de difficultés financières avec ses déplacements à l'étranger pour les rencontres comptant pour la Ligue des Champions d'Afrique. La phase qui va suivre sera, enfin, un test pour les nouvelles recrues qui intègrent le club pour la première fois. Samir Smajlajik a sur les épaules une lourde responsabilité, à savoir donner ce qui est attendu de lui. Renforcer le compartiment offensif a été l'objectif principal des derniers recrutements. Attendons pour voir.