Les Canaris reviennent au pays après un stage effectué dans la ville d'Antalia en Turquie. Bien retapé, le groupe est fin prêt pour aller au charbon. Une seconde manche du championnat qui sera sans nul doute difficile vu les enjeux qui l'entourent. En effet, le groupe de choc mis sur pied par coach Miloud Hamdi est attendu sur plusieurs fronts mais deux s'avèrent être les plus difficiles et les plus périlleux. Une participation à la plus prestigieuse compétition africaine, la Ligue des Champions, qui débute le 11 février et la poursuite de la course en Championnat national dans laquelle les Canaris occupent l'inconfortable place d'avant-dernier. En fait, même s'il reste environ une semaine pour le début de la compétition africaine avec la première confrontation face au Pétro Luanda, les joueurs seront mis à rude épreuve par Hamdi qui ne veut sans nul doute pas faire un nouveau départ dans cette aventure africaine qu'il connaît d'ailleurs très bien. Hamdi a largement eu le temps de travailler son groupe lors du stage d'Antalia malgré le niveau insatisfaisant de ses joueurs. Dans ce match de début de compétition, les Canaris sont conscients qu'il leur faut absolument savoir que les choses ne sont pas faciles. Les équipes qui se trouvent dans leur groupe ne seront pas des adversaires faciles. D'ailleurs, une semaine après la rencontre avec le Pétro Luanda, les camarades d'Oukaci auront à affronter, le 17 février, le club marocain du Widad de Casablanca. Entre-temps, les Canaris se trouvent entre l'enclume des difficultés financières et le marteau de la relégation. Un grand exercice mental pour des joueurs qui devront aller creuser dans leurs tripes pour éviter à la JSK cette fâcheuse éventualité sans recevoir leurs mensualités. Ce problème risque en effet d'être un véritable inconvénient au moins sur le plan mental. Ce qui met dans l'obligation de régler ce problème, la direction qui sait que les joueurs doivent être encouragés et mis dans de bonnes conditions afin d'être à la hauteur des enjeux. Le groupe nécessite en effet une stabilité sur tous les plans, particulièrement le volet financier, pour se consacrer totalement à leurs objectifs dont la qualification au second tour de la Ligue des Champions africaine et le maintien en première division. Des conditions qui sont enfin difficiles à mettre en place quand on sait déjà que les joueurs annoncés ne viendront finalement pas. Benlamri ayant signé au Raja de Casablanca et Bahlouli qui ne donne pas l'air d'être emballé par la signature à la JSK. Les seuls recrutements confirmés concernent en fait le joueur bosniaque Samir Smajlajic et Adem Redjem qui ont officiellement signé leurs contrats. L'autre problème concerne les conflits ouverts avec les joueurs impayés à l'instar d'Oukaci qui se retrouve exclu du groupe pour avoir publiquement exprimé son mécontentement de sa situation financière. La direction a en effet annoncé l'exclusion de ce joueur cadre pour absence aux séances d'entraînement ainsi que son attitude face au non-payement de ses salaires. Le conflit risque de prendre des proportions ingérables dans les jours qui viennent car les joueurs campent sur leurs positions et refusent de résilier un quelconque contrat sans toucher d'indemnités. De son côté, la direction campe sur sa position au risque de provoquer un stress sur les autres joueurs qui craindront de vivre une situation similaire s'ils venaient à exprimer leur mécontentement.