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«Balayez devant votre porte!»
Vague de dénonciation de la résolution du parlement européen sur l'Algérie
Publié dans L'Expression le 13 - 05 - 2023

Le Parlement européen a voté jeudi dernier, une résolution sur la liberté d'expression et de la presse en Algérie. Cette ingérence dans les affaires internes du pays vient de provoquer l'ire des deux chambres du Parlement algérien et des organisations de la société civile. Le Parlement européen est plongé jusqu'au cou dans les affaires et les scandales de corruption, dont celui du«Marocgate» dégage encore l'odeur nauséabonde d'une pratique qui fait légion parmi les députés de cette institution où le critère de jugement s'articule sur les stratagèmes et l'instrumentalisation de situations afin d'imposer son diktat et sa mainmise.
Ledit Parlement a appelé l'Algérie a «respecter la liberté de la presse et à libérer les détenus d'opinion». Ce Parlement qui s'érige en donneur de leçons en matière des droits de l'homme et du respect de la liberté de la presse et d'expression à la fois, oublie sciemment que ses pays membres ne cessent de violer le droit élémentaire de la liberté de la presse, à savoir le droit à l'information dans le cadre de la pluralité médiatique et de presse.
Les chaînes de télévision russes ont été interdites par les décideurs politiques des pays de l'Union européenne sans que cela ne se justifie d'une manière claire et sans ambages. Le Parlement européen n'a pas jugé utile de dénoncer cette mesure liberticide consistant à interdire aux chaînes de téévision russes d'exercer sur le sol européen. Pourquoi le Parlement européen ne condamne-t-il pas ses gouvernements qui ont interdit la presse et les médias russes d'activer et de diffuser à partir de son sol? Il recourt au système de deux poids, deux mesures. Ce jeu n'est pas nouveau pour cette institution qui fait semblant d'oublier que l'Algérie est un pays souverain qui n'accepte nullement qu'on s'immisce dans ses affaires internes.
Les desiderata de cette institution aux visées impérialistes et de mainmise sont applicables au niveau des pays voués à la cause de domination par les pays se reconnaissant dans ce Parlement.
Le Makhzen qui a montré plusieurs fois son attitude liberticide en emprisonnant plusieurs journalistes pour une raison relevant réellement de leur travail en tant que représentants de la corporation journalistique, mais le Parlement européen n'a pas vu en cela une atteinte criarde et éhontée à la liberté de la presse. La jonction et les accointances qui existent entre le Makhzen et certains députés du Parlement européen sont avérées. Cela montre aussi que ce Parlement n'obéit pas à des critères objectifs dans sa prise de position, bien au contraire, il fait toujours référence à des attitudes dont les interférences en termes d'intérêts sont établies.
Une chose est sûre, l'Algérie est souveraine dans sa démarche et sa conception à propos des notions comme la démocratie, les droits de l'homme et la liberté de la presse et d'expression en général. Ces notions sont approchées par l'Algérie comme éléments qui servent les intérêts de l'Etat national en premier lieu.
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, les eurodéputés, dont une partie est corrompue, ne daignent aucunement statuer ou lancer un grand débat sur la question palestinienne et dénoncer les massacres à répétition perpétrés par l'entité sioniste.
Le militant libanais, membre du Front populaire de libération de la Palestine, Georges Ibrahim Abdallah, le plus vieux prisonnier politique dans le monde, est emprisonné en France, était libérable depuis 1999. Les autorités françaises refusent sa libération. Le Parlement européen a omis d'évoquer cette mesure liberticide. Idem pour Julian Assange qui croupit toujours dans les geôles d'un pays européen, à savoir la Grande-Bretagne dans des conditions inhumaines où la torture sévit toujours dans un continent qui fait dans «le tout-sélectif» en matière de valeurs et de standards internationaux.
Le Parlement européen doit nettoyer devant sa porte et surtout ne plus avoir la taille d'un colosse alors que le monde à changé de fond en comble et que les rapports au niveau international sont en train de changer d'une manière fulgurante.
Réactions
Le Parlement panafricain s'insurge
Dans le communiqué diffusé sur son site Web, le Parlement panafricain a «appris avec regret la Résolution que le Parlement européen a prise pour appeler les autorités algériennes à plus de liberté pour la presse algérienne». Dans son document, le Parlement panafricain a rappelé que «les médias en Algérie jouissent d'une totale liberté depuis que ce pays s'est engagé dans un processus démocratique» lancé depuis plus de trois décennies. Il rappelle à ce propos le nombre de journaux quotidiens et de chaînes de télévision publiques et privées qui «témoignent bien de l'existence d'une liberté de presse en Algérie».Le Parlement panafricain «condamne et rejette toute ingérence dans les affaires internes de l'Algérie et de l'ensemble des pays africains», ajoute le même communiqué soulignant que les deux Parlements continentaux avaient convenu en décembre 2022 à Bruxelles qu'ils devaient «se consulter sur les questions afférentes aux deux continents avant de prendre toute résolution ou décision».
Le Parlement arabe
«Une violation flagrante des principes des Nations unies»
Le Parlement arabe a fermement condamné la déclaration du Parlement européen sur la liberté d'expression en Algérie, la qualifiant d'ingérence flagrante dans les affaires intérieures d'un pays souverain. Le Parlement arabe a rejeté les mensonges et les informations trompeuses de la déclaration du Parlement européen qui ne sont étayés par aucune preuve objective. Il a dénoncé le langage arrogant et inacceptable utilisé dans la déclaration, considérant cela comme une violation flagrante des principes des Nations unies ainsi que des normes et lois internationales interdisant l'ingérence dans les affaires intérieures des Etats. Le Parlement arabe a appelé le Parlement européen à cesser de se considérer comme le gardien des pays arabes. Il a également demandé à l'Algérie et aux autres pays arabes de ne pas prêter attention à de telles déclarations suspectes émises par une partie qui n'a ni autorité ni mandat pour évaluer les droits de l'homme dans les pays arabes. Le Parlement arabe a appelé le Parlement européen à assumer ses responsabilités et à ne pas s'immiscer dans des questions qui pourraient offenser ses relations avec les pays arabes.
Conseil de la nation
«Un dérapage dangereux»
«Le Conseil de la nation a exprimé, jeudi, son rejet catégorique du contenu du communiqué du Parlement européen (PE), dont il fustige les «flagrantes contrevérités véhiculées sous le couvert des principes du droit international, ce qui constitue une immixtion éhontée dans les affaires internes d'un Etat souverain», indique un communiqué du Conseil de la nation. «Le bureau du Conseil de la nation, sous la présidence de Salah Goudjil, président du Conseil, exprime son rejet catégorique et fustige une bévue récurrente du Parlement européen qui vient de rendre public, sans scrupules, sous couvert du droit international et des principes moraux, un communiqué tronqué de contrevérités éhontées», souligne le communiqué du Conseil. «Cette dépravation et ce dérapage dangereux, rejetés, représentent une immixtion récurrente dans les affaires internes d'un Etat souverain. Il s'agit, en fait, d'un déchaînement de parties malveillantes qui ont, toujours, instrumentalisé cette institution, la dénuant de toute crédibilité auprès des âmes éprises de liberté de par le monde», a-t-il ajouté. Il a affirmé que le Parlement européen qui «se tient, avec impudence, sur un piédestal d'arrogance et de mépris, appelle au respect des droits de l'homme dans certains pays et à leur étouffement dans d'autres. Luttant, tantôt, pour l'indépendance et affichant, tantôt, un mutisme assourdissant face à la tyrannie.
Il appelle au respect de la légalité tout en se nourrissant de l'exploitation, s'appuyant, en cela, sur des contrevérités juridiques, politiques, diplomatiques et morales». De ce fait, le Bureau du Conseil de la nation appelle le Parlement européen à «se départir de la politique du deux poids, deux mesures et à ne pas faire preuve de haine et de rancune envers les pays qui ne se soumettent pas à ses politiques». «Le Parlement européen doit faire montre de plus de crédibilité et d'engagement et avec autant d'enthousiasme affichés à l'égard d'autres régions, pour dénoncer les exactions que subit le peuple palestinien sans défense et la profanation de ses lieux sacrés et de son patrimoine, les crimes commis contre les femmes, les vieillards et les enfants de ce peuple étant encore vivaces dans les esprits», poursuit le communiqué.
APN
«Une immixtion inacceptable»
L'Assemblée populaire nationale (APN) a condamné dans les termes les plus forts, la résolution «au contenu infondé et erroné» du Parlement européen (PE) sur la liberté d'expression et de la presse en Algérie, affirmant qu'il s'agit d' «une immixtion éhontée dans les affaires internes du pays». L'APN a exprimé, dans son communiqué, «son extrême étonnement» de l'attitude du Parlement européen qui a ignoré le canal direct de communication entre les deux instances, à savoir la Commission parlementaire mixte «Algérie-UE» qui vient d'avoir un nouveau président, élu par la partie européenne suite à la démission de l'ancien pour son implication dans des affaires de corruption.


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