L'Algérie pays central en matière d'approvisionnement en gaz naturel, depuis la crise énergétique mondiale notamment provoquée par le conflit armé russo-ukrainien recèle des potentialités avérées pour réussir sa transition énergétique tout en restant un pays pétrolier pivot au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole. Un statut dont doit bénéficier le continent. C'est donc tout naturellement qu'elle se tourne vers l'Afrique, sa terre originelle, pour y conclure des partenariats indispensables à son essor économique. Le tout récent voyage effectué par le ministre de l'Energie et des Mines au Zimbabwe en témoigne. Reçu par le président zimbabwéen Mnangagwa auquel il a transmis les salutations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, il lui a réitéré la volonté de l'Algérie d'oeuvrer de concert à insuffler un nouvel élan aux relations algéro-zimbabwéennes, notamment dans les domaines de l'énergie et des mines visant à développer la coopération bilatérale dans les domaines du pétrole, du gaz, de l'électricité, des énergies renouvelables et de la formation. Les deux parties ont joint l'acte à la parole. L'Algérie et le Zimbabwe ont signé mardi à Harare (capitale du Zimbabwe), un mémorandum d'entente pour développer leur collaboration dans le domaine énergétique. Le mémorandum d'entente a été signé par le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, et le ministre zimbabwéen de l'Energie et du Développement énergétique, Soda Zhemu, au terme de leurs entretiens dans le cadre de la visite de travail qu'effectue Arkab à Harare depuis lundi, a indiqué un communiqué du ministère de l'Energie et des Mines. Le mémorandum d'entente a été signé par le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, et le ministre zimbabwéen de l'Energie et du Développement énergétique, Soda Zhemu, au terme de leurs entretiens dans le cadre de la visite de travail qu'effectue Arkab à Harare depuis lundi, a précisé le communiqué. «Le mémorandum porte sur le développement de la coopération bilatérale dans les domaines du pétrole, du gaz, de l'électricité, des énergies renouvelables et de la formation», selon la même source. Il faut rappeler qu'à ce propos, l'importance des échanges entre différentes compagnies pétrolières et gazières africaines dans l'objectif d'améliorer la productivité du continent et de développer des mécanismes de production protecteurs de l'environnement, avait été soulignée le 21 mars 2023 par le patron de Sonatrach lors de l'ouverture des travaux de l'Organisation des producteurs africains (APO) tenue à l'hôtel El Aurassi. «L'Afrique est certainement la région la plus riche en ressources naturelles. Nous sommes en mesure de saisir l'opportunité que renferme l'intérêt historique des grandes puissances mondiales pour ces richesses et renforcer sa position au sein de l'économie mondiale», avait encore déclaré Toufik Hakkar, soulignant que les richesses naturelles des pays africains, ne profitent pas pleinement aux populations. Il faut savoir que plus de 600 millions de personnes en Afrique n'ont toujours pas accès à l'électricité, alors que 900 millions n'ont pas accès à des solutions de cuisson propres. Ce qui a conduit à appeler à plus de «justice énergétique», qui consiste à laisser les pays africains aller vers la transition énergétique, selon leur rythme. Concernant la coopération algéro-zmbabwéenne, il a été convenu d'examiner les voies et moyens de renforcer et de promouvoir les relations de coopération entre les deux pays dans le domaine de l'énergie, notamment à toutes les étapes de la chaîne de valeur dans le secteur des hydrocarbures, ainsi que le cadre réglementaire et juridique régissant les activités liées aux hydrocarbures et à la commercialisation et à la distribution des produits pétroliers. Le ministre algérien de l'Energie et des Mines et le ministre zimbabwéen de l'Energie et du Développement énergétique, ont également discuté des moyens de renforcer la coopération bilatérale dans les domaines de l'électricité, de l'ingénierie, du développement des réseaux électriques et des énergies renouvelables. Des «cibles» de l'Algérie...