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La colère de l'oncle Sam
NUCLEAIRE IRANIEN
Publié dans L'Expression le 03 - 09 - 2006

Le grain de sable iranien continue à perturber les certitudes américaines.
La fin du délai accordé par les Nations unies à l'Iran pour déclarer l'arrêt du processus d'enrichissement de l'uranium dans ses centrales nucléaires a pris fin ce 31 août. Le président iranien Ahmedinedjad a réaffirmé la volonté de son pays de ne point arrêter son programme nucléaire, qu'il affirme, par ailleurs, être destiné uniquement à des fins civiles. Que va-t-il se passer maintenant? Les Américains parlent de lourdes sanctions économiques, dont le gel des avoirs iraniens dans les banques internationales. Et si cela ne suffirait pas, George W.Bush n'exclut pas des attaques militaires, type bombardements ciblés sur les sites nucléaires et industriels iraniens. Tout est possible dans la politique du pire. A bien y voir, c'est comme un air du déjà-entendu et vécu. Ainsi commença l'histoire de l'invasion et de l'occupation depuis, de l'Irak. Sanctions économiques, visites répétées de l'Agence internationale de l'énergie (A.i.e.a), menaces puis, malgré l'opposition de la communauté internationale à travers l'ONU et son Conseil de sécurité, déluge de feu sur tout un peuple. A ce jour, analystes et autres spécialistes des relations internationales tentent de percer le mystère de cette rage guerrière de l'administration Bush. D'aucuns vous dirons que les cabinets de prospective politique américains ont, depuis la fin des années 90, conclu au déclin futur de l'actuelle puissance mondiale que sont les USA, et qu'un redéploiement géostratégique leur est nécessaire pour éviter l'effondrement de l'empire ; occupation et contrôle des réserves énergétiques mondiales, perturbation de la construction de l'Union européenne (U.E), libéralisation à outrance des économies des pays du tiers monde...Mais rares sont ceux qui soulèvent, la principale raison de la politique guerrière de Bush: la montée de l'U.E, en tant que puissance régionale, symbolisée ici par la mise en circulation de l'euro, comme monnaie de référence pour près de la moitié du commerce mondial. Il est assez curieux de constater que les menaces contre l'Irak ont commencé dès que ce pays a eu, fin 1999-2000, l'accord des Nations unies de libeller ses transactions commerciales (le pétrole essentiellement) en euro au lieu et place du dollar. La Corée du Nord et l'Iran ayant opté pour la même devise européenne dès 2002, pour plus de la moitié de leur commerce international, se sont, bizarrement, trouvés dans «l'axe du mal» dans le discours à la Nation du président américain de janvier 2002. L.C Trudeau, journaliste et analyste politique explique très bien, dès 2003, ces raisons peu visibles au commun des mortels. Il décortique l'alliance du Royaume-Uni de Tony Blair à l'Oncle Sam. Il constate que dès la fin des années 1990, British Petrolium (B.P) fusionne avec l'Américain Aerco oil, pour donner naissance à la troisième compagnie pétrolière du monde: B.P-Amoco. Cette fusion est suivie en 2000 par une coopération tous azimuts dans les domaines de l'armement et de son industrie. Les américains Boeing, Raytheon, général Dynamics, Northrop Gruman...font alliance, toujours en 2002, avec la British Aerospace Système (Baes). Cette dernière devient le premier fournisseur du Pentagone en armement. Face à cette offensive américano-anglaise, les Européens, principalement la France et l'Allemagne, poussent à la fondation d'Eads, géant de l'aéronautique, de l'espace et de la défense. La bataille entre les grands trusts et empires de la technologie, de l'armement et bien évidemment de l'énergie est bel et bien engagée. Les USA qui ont supprimé, en 1971, la référence à l'or pour la conversion de leurs réserves bancaires, pour le remplacer par le dollar, étaient jusqu´à 2000, les maîtres du commerce mondial et du crédit. Depuis l'apparition de l'euro, l'économie américaine perd des parts de marché considérables. Plus de la moitié du commerce mondial est libellé en euro. Le dollar a perdu près de 17% de sa valeur face à l'euro, depuis 2003-2004. Ce sont autant d'éléments qui renseignent sur les positions des uns et des autres lors de crises majeures dans le monde. Observez les votes à l'ONU au moment de l'invasion de l'Irak, aujourd'hui, au moment des menaces sur l'Iran, comparez avec les alliances économiques et vous avez un brin d'explication sur les politiques des grands. Quant aux discours sur l'instauration de la démocratie en Irak ou en Iran et ailleurs, ce ne sont souvent, que des chimères. Parce que il y a, aussi, de la dictature en Somalie, en Ethiopie, en Ouganda et en bien d'autres lieux.

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