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«La JSK est apolitique»
MOHAND CHERIF HANNACHI PRESIDENT DE LA JEUNESSE SPORTIVE DE KABYLIE
Publié dans L'Expression le 04 - 09 - 2006

Depuis l'ouverture du champ politique, certains cercles y afférents tentent d'accaparer ce monument qui fait la fierté, non seulement de la Kabylie mais de toute l'Algérie.
La JSK est un grand symbole de la Kabylie. C'est aussi un tremplin recherché pour s'introduire dans le paysage politique. L'histoire de la région se confond avec le parcours de ce club mythique qui a accompagné les grandes dates et les mouvements de masse, revendicateurs et rebelles. Pour les supporters des Jaune et Vert, la JSK n'est pas seulement un club de football. C'est un repère identitaire important. Parfois la JSK prend des allures plus larges que celles des partis politiques. Ce club est aussi l'un des rares sujets qui prêtent au consensus parmi la population kabyle réputée pour ses déchirements et ses divisions. La JSK est aussi l'objet de convoitises et fait saliver les chapelles politiques qui ne peuvent trouver une tribune aussi efficace. Historiquement, la JSK se distingue par son parcours atypique. De simple club de football, il s'est mué, des années durant, en porte-voix de la question linguistique et culturelle kabyle. Qu'il habite Alger, Oran, Annaba ou Hassi Messaoud, le supporter de la JSK entretient une relation particulière avec ce club auquel il voue un respect et une passion sans pareils. Durant les années de plomb en Algérie, la JSK était une parcelle de liberté où l'on pouvait s'exprimer librement...sur les gradins d'un stade. Sous le règne du parti unique, la JSK sortait des rangs pour exprimer une autre vision de la chose politique. La JSK était un vrai tracas politique pour le pouvoir.
Véritable phare de la région, les joies et les peines qu'il suscitait rayonnaient sur tous dans une communion sans pareille. Cette osmose entre une population et un club de football est unique. Entre la JSK et les supporters, il y a une histoire d'amour et de passion. Une relation particulière. Aît Menguellet, Matoub Lounès et bien d'autres figures emblématiques de la région, lui ont témoigné un attachement unique. Mais, depuis l'ouverture du champ politique, certaines personnes et certains cercles y afférents tentent, tant bien que mal, d'accaparer ce monument qui fait la fierté, non seulement de la Kabylie mais de toute l'Algérie, pour en faire un raccourci dans leur quête désespérée de s'imposer dans le paysage politique national et régional, en transformant cette belle équipe en redoutable machine politique. Sans se soucier des dégâts que peut occasionner une telle manoeuvre. Le dernier îlot rassembleur de la population de la région est exposé à des risques de luttes et de divisions. Le président actuel de la JSK, Moh Chérif Hannachi, doit sa longévité à la tête de ce grand club à la conduite adoptée à l'égard des courants politiques tentés par des dividendes certains en ralliant à leur cause cette locomotive infernale. En agissant de la sorte, Hannachi s'est dressé en travers du chemin des agitateurs. La porte leur a été fermée pour épargner à la Kabylie un autre centre de tension. Ce n'est un secret pour personne que de dire que les turbulences vécues par le club phare de la Kabylie coïncident souvent avec des échéances électorales. C'est du moins le constat fait par son président qui connaît bien le paysage dans lequel évolue le club. Moh Chérif Hannachi s'étonne par exemple, que certains osent parler de «fête gâchée» au lendemain de la consécration de la JSK, champion d'Algérie. La JSK a de tout temps été secouée de fortes turbulences qui font irruption au moindre faux pas. Des supporters sont parfois manipulés pour des objectifs occultes. Alors que le rôle d'un supporter est d'être aux côtés du club dans les moments difficiles. Du haut de ses quarante ans passés au sein de la JSK, Hannachi peut se targuer d'avoir été un fils digne qui voue une passion sans limite au club qu'il préside. Il suffit d'aller interroger ses pairs parmi les présidents de clubs et le commun des supporters des autres équipes qui lui vouent un respect total. Reconnaissant en lui un farouche défenseur de la JSK. Sachant qu'il sera appelé un jour, à transmettre le flambeau car, comme il l'a si bien dit, «personne n'est éternel», il lance un appel à ceux qui sont capables d'apporter un plus à la JSK pour se manifester. Son message est clair: «Il faut protéger la JSK en l'éloignant des querelles politiques, facteur de divisions». Optimiste, il se réjouit de la disponibilité affichée par le nouveau wali de Tizi Ouzou, Hocine Mazouz qui a exprimé sa bonne volonté à accompagner la JSK vers d'autres conquêtes, en promettant l'acquisition au profit de la JSK d'un grand centre de formation et son intervention dans la quête de sponsors forts à la mesure des objectifs du club. Un grand vide que le nouveau wali veut combler pour donner à la JSK les moyens qui lui permettront de se mesurer aux géants d'Afrique.


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