Le cinéaste français d'origine algérienne, Rabah Aïmeur-Zaïmeche, revient avec un nouveau film intitulé «le gang des bois du temple». Ce dernier sort en France, le mercredi 6 septembre. Le cinéaste accompagnera son film dans une série d'avant-premières un peu partout en France durant tout ce mois. Sera t-il l'invité cette année des Rencontres cinématographiques de Béjaïa, qui se tiendront à partir du 23 septembre? wait and see! Rabah Aïmeur-Zaimeche nous a habitué à sa présence au RCB, puisqu'il est déjà venu présenter nombreux de ses films. Notons que l'hisoitre de son dernier film raconte les péripéties d'un militaire à la retraite qui vit dans le quartier populaire des Bois du Temple. Au moment où il enterre sa mère, son voisin Bébé, qui appartient à un groupe de gangsters de la cité, s'apprête à braquer le convoi d'un richissime prince arabe.. Un film rocambolesque plein de rebondissements. Réalisateur, scénariste, comédien et producteur, signalons en outre que Rabah Aimeur-Zaimeche est Originaire de Beni Zid en Algérie où il voit le jour en 1966, le réalisateur, scénariste et comédien Rabah Ameur-Zaïmèche s'installe en France avec sa famille en 1968 et grandit dans la cité des Bosquets à Montfermeil, l'une des zones les plus sensibles de Seine-Saint-Denis. C'est là qu'il réalise en 2001 son premier film Wesh Wesh, qu'est-ce qui se passe?, suivi en 2006 de Bled number one et en 2008 de Dernier maquis. Omniprésent dans ses films en tant que réalisateur, acteur ou scénariste, il crée dès 1999 sa propre maison de production Sarrazink à Montreuil. Talentueux concepteur du cinéma social, Rabah Aïmeur-Zaïmèche porte un regard subtil et engagé sur les populations d'immigrés. Jamais neutre: «Le cinéma est en soi un art majeur, qui a une force extraordinaire, de pouvoir suggérer et interpeller chacun d'entre nous sur ce qu'il y a de plus crucial». Ses longs métrages, sources de questionnement, se rapprochent de l'univers des documentaires. Prix Louis-Delluc, Grand Prix au Forum de Berlin du nouveau cinéma, Prix Un Certain Regard de la jeunesse et sélection à la Quinzaine des réalisateurs du festival de Cannes, Rabah Aïmeur-Zaïmeche reçoit en 2011 le prix ïJean Vigo pour son quatrième film «Les Chants de Mandrin». Il s'impose comme l'un des réalisateurs incontournables de notre époque grâce à son humanisme cinématographique lié à ses prises de positions sociales: «Qu'est-ce que la fonction de l'art, si ce n'est de nous rendre meilleurs et plus libres?».