Me Farouk Dechicha, l'avocat de Blida. Le vieux conseil constitué par Meriem. D. secrétaire particulière d'un patron d'une entreprise privée, située à Hussein-Dey (Alger) était plutôt optimiste, dans l'affaire du jour... Il y a cette malheureuse histoire de coups et blessures volontaires et une autre, plus rocambolesque, relative à un pseudo vol d'objets, appartenant à l'entreprise, fait prévu et puni par l'article 350 du code pénal. La salle d'audience du tribunal d'Hussein-Dey (cour d'Alger) était bien vaste pour contenir la foule des grands jours, en cette journée faite d'un agaçant brouillard, et d'une très grosse chaleur, faite plutôt, pour un bain sur la rive des «Sablettes» d'Hussein-Dey (Alger), située à quelques encablures du vieux tribunal, que d'être présent durant le passionnant procès du jour. Les faits en eux-mêmes, étaient graves et simples à juger. Il s'agit d'un dossier de «coups et blessures volontaires réciproques» fait prévu et puni par l'article 264 du code pénal, qui prévoit que: «Quiconque, volontairement, fait des blessures ou porte des coups à autrui ou commet toute autre violence ou voie de fait, une maladie ou une incapacité totale de travail pendant plus de quinze jours est puni d' un emprisonnement d' un (1) à cinq (5) ans et d'une amende de 100 000 DA à 500000 DA... Le coupable peut, en outre, être privé des droits mentionnés à l'article 14 de la présente loi pendant un an au moins et cinq ans au plus... Quand les violences ci-dessus exprimées ont été suivies de mutilation ou privation de l'usage d'un membre, cécité, perte d' un oeil ou autres infirmités permanentes, le coupable est puni de la réclusion à temps, de cinq à dix ans. Si les coups portés ou les blessures faites volontairement, mais sans intention de donner la mort l'ont pourtant occasionnée le coupable est puni de la peine de la réclusion à temps, de dix à vingt ans.» Deux femmes de générations différentes qui se sont prises au collet, devant une juge du siège fraîchement installée, après son mois de repos, au frais, ou certainement, au bord de mer, histoire de se rafraichir loin des histoires de divers délits