A Boumedès, il se trouve des magistrats de valeur et si la chancellerie avait pris le soin de trier les magistrats entre les bons et les moins bons, elle aurait échoué! C'est dire si la bonne foi y est. Et les trios dont nous vantons les mérites, ne sont pas uniques et l'austère Med Abdelli, le président de la cour, en arrivant de Constantine au siège, aux côtés de la ravissante, mais très réservée Djamila Zigha, la première femme nommée procureure générale du Pays, n'était pas étonné de voir plus tard, de très bons juges et procureurs, les Malika Djabali, Meriem Bellih, Lamine Louail, Bouzid Khelloufi, Ahmed Mouhoubi, Djillali Bouchra Mihoubi, Nasser Ouadhah, Djebrane, Selma Badri, les défunts Med Kouadri, et Hadj Rabah Barik, ou encore, les incomparables Yassine Bensari, Faïza Hadjadj, Djamel Lidjaoui, ces excellents juges et procureurs, qui ont tant donné à la justice sous d'autres cieux en d'autres occasions surtout durant la décennie noire quand certains magistrats ne voulaient pas siègeaient sans le port d'une cagoule, et puis cette ravissante présidente du tribunal de Boumedès, quand elle faisait partie d' une compoon criminelle, aie!aie!aie! Ils marqueront leur passage sur la côte de «Rocher Noir», comme ils l'ont fait à Blida, Tizi Ouzou, Alger, Chlef, Sétif, Tlemcen, Relizane, Ain Defla, Médéa, etc....L'exemple le plus frappant aura été celui de l'indestructible et élégant, Yassine Bensari, qui a réussi le tour de force, de résister à huit mutations (fonctionnaire modèle au Ministère de la justice- il fut abusé et successivement muté à Bâb El Oued-Blida-Berrouaguia-Laghouat-Aïn Defla-Tipaza et Boumerdès), alors qu'en face des collègues n'ont pas bougé de leurs postes durant près de dix'it ans. Cette situation a prévalu de l'exécrable ère, des «barons» et autres «chouchous» du ministère de la Justice, devenu, durant toute cette période, le ministère de l'injustice, qui faisaient du mal exprès à des collègues sur simple «jalousie viscérale». Aujourd'hui, il bosse près de ses enfants qui ont malheureusement grandi, sans lui, le papa prévenant! Heureusement qu'il y avait là Me Leila Beldjillali-Bensari, pour faire le... ménage.