Ilham. A. S'était présentée au tribunal réclamé les «centimes» dus à Abdellatif. A. Son ex -époux, qui s'était débarrassé de cette «calamité», comme il a tenu à le crier devant le juge. -- «Monsieur le juge, laissez-moi tout dd'abord vous dire mon désarroi devant la loi qui permet à n'importe quel homme, de se débarrasser de sa femme, comme ça, en un tour de mains et... --Oh, làà! Oh, là! Madame Ilham. A. Laissez de côté les lois, et parlez- nous, s.v.p. de votre situation! Qu'est - ce que vous reprochez à monsieur, votre époux, par exemple, vous a -t-il déjà maltraitée, humiliée, battue, mene la vie dure? Quant aux lois, allez du côté de la rue «Zighout Youssef» de la capitale, lorsque les députés se réuniront pour débattre des lois et là, vous interviendrez! Revenons au sujet qui nous intéresse!» Tonne la présidente de la section «statut des affaires familiales», plus tolérante, en accordant tout ce précieux temps, aux futilités genre débattre des lois, alors que la juge est là pour seulement les appliquer. L'ex-épouse s'écria qu'elle voulait les dommages et intérêts relatifs au divorce «abusif». Abdellatif. A. leva l'index pour placer une phrase: «Cette femme n'a vécu auprès de moi, que trois petits mois, tant elle était «mauvaise», comme tout.» La juge annonça, aussitôt, la mise en examen, pour mettre fin à cette «opérette».