Le document présume que le rôle des banques étrangères augmentera avant la fin 2007. Dans son édition du 22 septembre dernier, la revue anglo-saxonne The economist intelligent, particulièrement spécialisée en économie mondiale, a rapporté que l'environnement des affaires se renforcera à moyen terme. Cette perspective optimiste est dictée, selon la revue, par la prévision des bénéfices attendus des exportations du pétrole dont les prix restent soutenus. The economist intelligent prévoit, dans son document intitulé «Coup d'oeil sur l'environnement des affaires en Algérie», une amélioration très sensible de l'environnement des affaires en Algérie, d'ici l'année 2010. Aussi, cette revue estime-t-elle que la place de l'Algérie gagnera environ dix points du classement mondial dans l'environnement des affaires puisqu'elle passera de la 82e à la 73e place. Une position qui est loin d'être rassurante surtout qu'à très court terme, soit en 2007, les réformes économiques, les privatisations et les investissements étrangers ne seront pas au rythme espéré selon The economist intelligent. Dans sa prospective, la revue rapporte que le processus des privatisations a pu se concrétiser au niveau de quelques banques, des entreprises publiques et le secteur des télécommunications. Mais il restera assez lent. En revanche, durant la période qui s'étalera de 2008 à 2010, le processus des privatisations a toutes les chances d'être totalement achevé du moins dans ses principales actions, estime le document. De 2006 à 2007, l'investissement étranger sera encouragé dans la plupart des secteurs économiques avec une offre de développer le secteur privé. Cependant, note cette étude, l'environnement des affaires pour les sociétés étrangères restera relativement opaque. Les investisseurs étrangers doivent donc attendre, selon cette revue, la période 2008 à 2010, puisqu'il y aura une nette amélioration dans la transparence. C'est la réforme bancaire qui semble séduire les prospecteurs de cette revue. Ils avancent que la réforme bancaire prendra graduellement de l'allure avec une concentration sur la formation du personnel et ce, avant la fin de l'année 2007. The Economiste intelligent présume, toujours avant la fin 2007, que le rôle des banques étrangères va probablement augmenter et qu'entre 2008 et 2010, d'autres efforts seront consentis pour moderniser et recapitaliser le système bancaire. Dans le monde du travail, la revue juge que des résistance, aux privatisations subsisteront, d'ici à l'année prochaine, notamment dans le secteur public. Un changement dans l'attitude sera perceptible, ce qui offrira une chance à la négociation et au compromis. De 2008 à 2010, la croissance dans le secteur privé tardera à créer des postes d'emplois suffisants et durables. Bien qu'il y aura un progrès dans la réforme de la législation industrielle, la mise en oeuvre restera insuffisante. Au niveau des infrastructures, le gouvernement intensifiera l'investissement public dans les secteurs de l'habitat, le transport et les télécommunications, note le document. Enfin, il termine cette étude prospective par une sorte d'appel aux entreprises étrangères puisque les quatre années à venir seront marquées par plus d'opportunités et de projets dans le secteur des travaux publics.