Les instigateurs de cette grossière escroquerie ont usé de tous les moyens machiavéliques pour induire tout le monde en erreur. L'attente de M.Abdelmoula Mohamed est longue. Quinze années de harcèlement et de tracasseries judiciaires de la part de l'ex-P-DG de la Sotramo. Abattu par le complot fomenté contre lui, il ne compte pas céder en si bon chemin. Au moment où l'ex-directeur général, M.Abdelhamid Mokhtari, vient d'être condamné et où les langues de ceux qui étaient partie prenante de la cabale contre M.Abdelmoula commencent à se délier, l'affaire semble se diriger vers un dénouement certain. D'ailleurs, après les révélations de M.Iliès Benabdesselam, M.Abdelmoula ne cherche pas à se venger. Il apprécie, au contraire, le courage de celui qui sera désormais son «allié», pour avoir contribué à faire éclater la vérité. D'autant plus que le témoin n'est autre que l'exécutant de la campagne médiatique contre Abdelmoula. Il convient de rappeler que l'affaire Sotramo-Abdelmoula est tumultueuse. Les instigateurs de cette grossière escroquerie ont usé de tous les moyens machiavéliques pour induire tout le monde en erreur. En fait, l'affaire Abdelmoula-Sotramo a débuté au mois de mai 1992, lorsque la Sotramo, à travers son P-DG Benzaghou, signe avec la société Ingra, un contrat de gré à gré portant sur la vente de matériels d'Ingra-Hydroelectra au profit de Sotramo; et ce, malgré le fait que ce matériel, objet de la transaction, était sous saisie conservatoire ordonnée par le président du tribunal d'Arzew à la demande de Abdelmoula depuis le 15/04/1991. Date à laquelle Abdelmoula ne connaissait pas Sotramo. Le contrat arrangé entre la Sotramo et Ingra-hydroelectra s'est vu attribué avant même l'obtention de l'autorisation des douanes. Ce qui dénote la préméditation de la malversation. Abdelmoula entame ainsi une action demandant l'annulation du contrat. Ce qui est prononcé en sa faveur en vertu du jugement du 21/06/1994, confirmé par la cour d'Oran en date du 08/07/1994 et par la Cour suprême le 23/02/2000. Ce qui n'a pas empêché la Sotramo, à partir de 2004, à clamer ne jamais avoir eu affaire avec Abdelmoula, malgré la preuve de sa présence dans tous les procès et jugements. Cet ancien révolutionnaire, qui ne cherche qu'a récupérer son dû, à savoir plus de 250 engins achetés en 1991 auprès de l'entreprise yougoslave Hydroelectra, n'arrive pas à comprendre comment des décisions de justice rendues en sa faveur ne sont pas appliquées malgré les instructions fermes du chef de l'Etat et du ministre de la Justice et garde des Sceaux à l'adresse des magistrats, leur demandant à veiller scrupuleusement à l'application des décisions de justice. A noter que la Sotramo qui a perdu tous ses procès, refuse d'appliquer les décisions de justice jusqu'à aujourd'hui, allant même jusqu'à affirmer ne pas avoir affaire à M.Abdelmoula. Quinze ans après l'éclatement de ce qui est communément appelé l'affaire Sotramo-Abdelmoula, cet homme d'affaires ne compte pas abandonner son combat. Celui du recouvrement de son dû indûment confisqué par la Sotramo.