Cet attentat meurtrier porte à une trentaine le nombre de personnes tuées depuis le début du mois de Ramadhan. Aïn Defla a, encore une fois, renoué avec la violence, dimanche dernier, près de Sidi M'jahed, localité de la commune de Ben Allel, daïra de Miliana. En effet, il était environ 18h, à quelques minutes de la rupture du jeûne, les éléments de la garde communale étaient en poste de surveillance, lorsqu'ils ont été surpris par des tirs nourris des terroristes fortement armés, au nombre indéterminé, et embusqués de part et d'autre. Une fois son forfait accompli, le groupe armé a pris la fuite en direction des monts qui surplombent la région. Aussitôt alertées, les forces de l'ANP ont lancé de vastes recherches pour retrouver les auteurs de cet attentat. Les corps des victimes ont été déposés à la morgue de l'hôpital de Miliana. Selon des sources, le groupe terroriste ayant perpétré cet acte criminel, active dans la région de Chlef, Aïn Defla et Tissemsilt. Cet attentat prouve le refus des éléments du Gspc de la politique de réconciliation nationale initiée par le Chef de l'Etat. En outre, il démontre les capacités du Gspc à agir à la périphérie des axes urbains et aux portes de la capitale. En effet, cet attentat meurtrier porte à une trentaine le nombre de personnes tuées depuis le début du mois de Ramadhan. Par ailleurs, cet attentat dénote la réelle flambée de violence et de la recrudescence des actes terroristes. Pour preuve, un militaire a été tué et 19 autres blessés, samedi, dans l'explosion d'une bombe artisanale dans la forêt de Beni K'sila, dans la wilaya de Béjaïa, alors que trois policiers ont été blessés samedi soir, dans un attentat à la bombe à Bordj Ménaïel, et un autre citoyen a été tué au niveau de l'usine de BCR de la même ville par les éléments du Gspc. Ainsi, ce sanguinaire groupe, qui a fait allégeance au réseau terroriste international Al Qaîda d'Oussama Ben Laden, continue de faire des victimes, en dépit de l'offre contenue dans la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Par ce comportement sanguinaire, le Gspc tente de prouver son existence sur le terrain.