Une enveloppe de 39 milliards de DA a été dégagée dans le cadre du programme de solidarité nationale 2005-2006, pour prendre en charge les catégories démunies de la société. La déclaration a été faite, jeudi, par le ministre de l'Emploi et de la Solidarité nationale, M.Djamel Ould Abbès. Ce programme prévoit des mesures destinées à prendre en charge quelque 253 centres pour personnes âgées, handicapées moteur, inadaptées mentaux, enfance en détresse et mères célibataires, a-t-il indiqué, répondant à une question d'un membre du Conseil de la nation. L'on rappelle que pour jouir de la fameuse carte de démuni, il faut être sans emploi, non déclaré à la Cnas ou ayant un revenu de moins de 3750DA. Mais le propos de l'actuelle opération est que les familles peuvent prétendre à un couffin qui couvre leurs besoins quotidiens pendant quinze jours et dont la valeur avoisine les 3000DA. Aussi et selon les données fournies par le ministre, 1994 bus ont été distribués aux communes isolées, ce qui a coûté à l'Etat la somme de 4 millions de DA. M.Ould Abbès a précisé, par ailleurs, que son département a distribué, lors de la dernière rentrée scolaire, 250.000 lots d'articles scolaires pour les élèves issus des familles démunies. Le ministre a indiqué que l'Etat a consacré 25 milliards de dollars durant les cinq dernières années pour les transferts sociaux qui ont touché plusieurs catégories de la société, notamment les universitaires. Par ailleurs, le ministre de l'Emploi a affirmé que 142.541 universitaires ont été recrutés dans le cadre des contrats de préemploi (CPE) entre 1999 et 2005. Parmi eux 20% seulement l'ont été de façon permanente, a, toutefois, indiqué M.Ould Abbès. Le ministre a rappelé que 48.716 étudiants ont été recrutés en 2005 dans les secteurs public et privé, 52.171 en 2004 et 14.000 en 1999. Le salaire que percevaient les étudiants recrutés dans le cadre du CPE était de 6000DA en 1999 et de 8000DA actuellement, a indiqué M.Ould Abbès. Une demande a été déposée pour qu'il soit, à l'avenir, égal au Salaire national minimum garanti (Snmg), dira-t-il. Le ministre a rappelé également les mécanismes mis en place par l'Etat pour faciliter l'intégration des jeunes universitaires dans le monde du travail, notamment l'Agence nationale de gestion des microcrédits et l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej).