Le mois de Ramadhan a été des plus dur en Kabylie tant sur le plan social que sécuritaire. Ainsi, les citoyens ont eu bien du pain sur la planche avec les prix des marchandises, surtout ceux des fruits et légumes, en folie, et une situation sécuritaire délétère. Les diverses actions terroristes rapportées par la presse et celles recensées dans la région, ont participé à la montée de l'angoisse et la situation est loin de se clarifier, bien au contraire! De-ci de-là, on rapporte des nouvelles qui, il faut le souligner, ne sont pas en mesure d'être recoupées et donc laissant les gens libres d'interpréter chacun à sa façon, la donne. C'est ainsi que des sources rapportent que, récemment, les gens de Dellys auraient été approchés par des terroristes dans les villages isolés ou au cours de leurs déplacements à travers la wilaya et notamment le nord-est de Boumerdès, ces citoyens se seraient vu interdire tout contact avec le «taghout» ou tous ceux qui servent l'Etat et principalement les agents en uniforme. A suivre ces sources, les choses veulent revenir au point de départ de la tragédie nationale et les terroristes semblent vouloir reprendre du poil de la bête en essayant de profiter de l'angoisse qui pèse sur les populations avec les actions enregistrées durant ce Ramadhan. Evidemment, aucune source officielle ne confirme de telles informations et des responsables affirment que ce genre de rumeur participe, en fait, à la stratégie des terroristes qui espèrent ainsi en étant relayés par la vox populi, apparaître comme une force qui compte, alors que le Gspc en est plutôt à sa courbe descendante. Aussi, on conseille aux citoyens de vaquer normalement à leurs occupations mais on ne relâchant pas la vigilance car la bête, même blessée, est encore en mesure de faire du mal! Face à ces rumeurs souvent déstabilisatrices, les gens essaient de vivre normalement sans trop prêter attention aux on-dit! Il reste que les forces de sécurité, pour leur part, ne sont guère en retrait et sont sur le qui-vive. Par ailleurs, et au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou des citoyens de la région de Beni Douala ont signalé, durant la journée du 21 octobre, le passage d'un groupe d'une dizaine d'éléments armés vêtus, selon ces sources, de tenues militaires et tous armés. Ces individus auraient emprunté la voie menant de Taourirt Bekour dans les Beni Zmenzer vers le hameau dit Aït Ouchen. Comme un malheur n'arrive jamais seul, le banditisme fait encore parler de lui. C'est ainsi que durant la nuit du 19 au 20 octobre vers 01 heure, deux individus armés de fusil à pompe et d'un pistolet automatique ont délesté un citoyen, près du village d'Aït Djemaâ à Akbil, d'une somme de dix millions de centimes et d'un portable. A Tizi Rached et toujours le 21 octobre au lieudit Tamda, c'est un camion frigorifique qui a été subtilisé à son conducteur. Alors que dans la ville de Tizi Ouzou, c'est un véhicule Axa Nissan qui a été volé à Tala Allam près du centre-ville à un citoyen, et toujours le 21 octobre. La Kabylie croise les doigts et prie pour que la violence soit enfin contenue.