D'après la porte-parole du parti, ces attentats «ont une relation avec les dossiers ouverts par le président». Le Parti des travailleurs est mobilisé pour mettre en échec la politique désastreuse de privatisation. «Nous sommes convaincus que cette insécurité subite, qui s'est installée, ces derniers temps, dans le pays, est en relation directe avec l'ouverture des dossiers lourds de corruption et de détournement, en plus de la question de privatisation des entreprises.» Ce sont là, les propos tenus par la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, lors du point de presse organisé à l'issue des trois jours de travail des sessions ordinaires du comité central et du conseil national du PT, au centre de la Mutuelle générale des travailleurs des matériaux de construction de Zéralda. Durant trois jours, les militants du parti ont planché sur plusieurs thèmes, dont la structuration du parti à l'échelle nationale, au vu de sa popularité grandissante et de l'intérêt accordé par les citoyens aux thèses politiques défendues. La souveraineté totale de l'Etat algérien sur les richesses nationales est le cheval de bataille des militants et compagnons de Louisa Hanoune, qui s'intéresse à la situation des mines qui doivent connaître le même sort réservé aux hydrocarbures, à savoir la «renationalisation». L'autre action à poursuivre a trait à la campagne d'un million de signatures qui arrive au terme des objectifs tracés et qui concernent la lutte contre toutes les tentatives visant à vendre le pays et à privatiser ses secteurs de production. Abordant la question de l'heure, ayant trait à la condamnation du quotidien arabophone Ech-Chourouk, suite au procès l'opposant au guide de la Révolution libyenne, Mme Louisa Hanoune a annoncé hier la création d'un comité de défense qui regroupera l'ensemble des forces vives de la nation, dont les journalistes, les universitaires, les médecins, les travailleurs...Elle en fait même «une question de souveraineté nationale et de défense de l'intégrité du territoire», car, dit-elle, «nous avons les données et les témoignages des Touareg sur ce sujet».