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Haut lieu de la lutte armée
La Basse Kabylie
Publié dans L'Expression le 31 - 10 - 2024

Avec ses montagnes au relief accidenté, la Basse Kabylie, la Wilaya III historique, a joué un rôle important durant la guerre de Libération. Elle fut le théâtre de rudes combats contre l'occupant français pour la libération du pays du joug colonial. Pour avoir abrité le Congrès de la Soummam à Ifri Ouzellaguen, qui posa les jalons de l'Etat algérien et de l'Algérie indépendante et le PC du colonel Amirouche dans l'Akfadou, la Basse Kabylie avait aussi été le théâtre de nombreuses attaques, et batailles héroïques menées par les moudjahidine, qui témoignent encore de l'adhésion totale de ses habitants au combat libérateur. Les habitants de la région n'étaient pas seulement des combattants mais aussi des militants, qui ont brillé au MTLD, à l'UDMA de Ferhat Abbas et au PCA à Béjaia, El Kseur, Sidi Aich, Ighzer-Amokrane, Akbou et Tazmalt. Au militantisme au sein des formations politiques, il faut ajouter le rôle des zaouïas locales dont celles d'Ath Waghlis, de Tamokra, d'Ighram et de Béni Mellikeche. Les Oulémas accueillent des étudiants venus des Hauts-Plateaux dans les medersa. Tous ces éléments «ont tous contribué, chacun dans son champ d'intervention et à sa manière, à l'éveil d'une conscience nationale dans la région». Djoudi Attoumi, Rachid Adjoud, Boualemn Zane, le baroudeur de la Soummam, Oudek Mohand Arab, Si H'mimi Oufadhel, Abderahmane Mira, pour ne citer que ceux-là, se sont illustrés de belle manière par les faits d'armes. Ils s'étaient jetés dès le déclenchement de la guerre de Libération, le 1er novembre 1954, dans l'action en menant des attaques sans répit contre l'armée française. De Tazmalt à l'ouest jusqu'aux frontières de la Wilaya de Jijel à l'est, des petites actions sporadiques étaient alors menées par des groupes d'hommes, les pionniers d'un long combat qui aboutira à la libération du pays du joug colonial. En février 1955, Abderahmane Mira détruisait avec son petit groupe les poteaux téléphoniques près de M'chedallah (à l'est de Bouira), du village touristique des colons à Ain Zebda. Presqu'en parallèle, les hommes de Rachid Tariket et Hocine Salhi faisaient de même sur les lignes téléphoniques au lieu-dit Les Ruines, à El kseur. Viendra ensuite la destruction des relais téléphoniques et la ligne de chemins de fer reliant Takrietz à Ighzer Amokrane. En riposte, l'armée française implantait des postes militaires à Tibane et Vieux-Marché, dans la commune de Sidi Aich, et par la suite à Taourith, dans la commune d'Akfadou, et ce jusqu'au déclenchement général de la lutte armée à travers toute la vallée de la Soummam. La bataille du pont d'Amassine, dans la commune de Semaoun, des attaques contre les convois et postes militaires laissèrent sans répit l'armée coloniale qui subissait des pertes en hommes et en matériel lors des batailles devenues de plus en plus fréquentes et mieux organisées. Du 9 au 20 août 1956, les dirigeants de la guerre de Libération tenaient le premier important rendez-vous de l'histoire de la Révolution. C'était le Congrès de la Soummam, qui dura onze jours, avec au bout des résolutions marquant une organisation nécessaire de la lutte armée.
Sous le commandement du colonel Amirouche, la région a connu beaucoup de faits d'armes. Beaucoup de pertes, certes, mais la détermination de la population était inébranlable. Des villages bombardés, des populations déplacées, les séquelles de cette guerre sont encore dans la mémoire des vivants. Et les stigmates de bombardements des villages entiers sont encore là pour témoigner de la souffrance de la population mais aussi de la résistance qui l'animait à l'époque. L'Akfadou fut le siège du quartier général de la Wilaya III historique sous le commandement du colonel Amirouche. À Akfadou, on se souvient encore des affres de la guerre de Libération. «Le rôle prépondérant de notre région, qui abritera vite le quartier général de la Wilaya III historique, situé dans le village de Mezoura, poussera l'armée française à occuper les lieux, transformant le village Taourirt en véritable place forte», racontent les survivants de cette guerre atroce.

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