L'Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole fait peau neuve. Le marché de l'énergie ne se limitant pas qu'à l'or noir qui, jusqu'à récemment, s'y taillait la part du lion. D'autres secteurs y tiennent une place de plus en plus importante, à l'instar des énergies renouvelables. Ses membres ont décidé, lors de la 113e réunion du Conseil des ministres de l'Opaep, qui s'est tenue au Koweït, de la réécriture de son accord constitutif ainsi que du développement de ses activités et du changement de son nom en «Organisation arabe de l'énergie». Cette décision permettra au secrétariat général de l'Organisation de poursuivre les efforts de développement des activités de l'Opaep, a indiqué un communiqué du département ministériel de Mohamed Arkab, ajoutant que ces décisions seront mises en œuvre conformément aux procédures réglementaires de chaque pays membres. Cette décision a été prise suite à une «étude minutieuse et une évaluation globale des développements et des défis auxquels fait face le secteur de l'énergie, aux niveaux nationaux, régionaux et internationaux, notamment ces dernières années», a ajouté la même source, précisant que «les mutations accélérées liées au secteur ont imposé la révision et le développement des activités et des objectifs de l'Organisation afin d'inclure tous les domaines relatifs au secteur de l'énergie». Comment at-elle pris corps ? Cette décision a été prise suite à une «étude minutieuse et une évaluation globale des développements et des défis auxquels fait face le secteur de l'énergie, aux niveaux nationaux, régionaux et internationaux, notamment ces dernières années. «Les mutations accélérées liées au secteur ont imposé la révision et le développement des activités et des objectifs de l'Organisation afin d'inclure tous les domaines relatifs au secteur de l'énergie», font savoir les services du ministre d'Etat, ministre de l'Energie, des Mines et des Energies renouvelables, qui a pris part à la 113e réunion de l'Opaep. Mohamed Arkab s'est entretenu, dimanche, au Koweït avec le ministre du Pétrole et des Ressources minérales de la République arabe d'Egypte, Karim Ibrahim Ali Badawi, et le ministre libyen par intérim du Pétrole et du Gaz, Khalifa Rajab Abdel-Sadiq, peu avant le début de cette rencontre. Lors de sa rencontre avec le ministre égyptien du Pétrole et des Ressources minérales, le successeur d'Abdelmadjid Attar a évoqué «l'état des relations de coopération bilatérale, qualifiées d'historiques et d'excellentes ainsi que les opportunités de coopération et d'investissement entre les deux pays, et les moyens de renforcer le partenariat notamment dans le domaine de l'énergie, des mines et des énergies renouvelables, et ce en présence de l'ambassadeur d'Algérie au Koweït et de cadres des deux parties», indique un communiqué du ministère. Les deux parties se sont, à cette occasion, félicitées des opportunités d'investissement et de partenariat dans le domaine des hydrocarbures, à l'instar de l'exploration et de la prospection, du développement et de l'exploitation des champs, du raffinage, de la pétrochimie, de la commercialisation et de la distribution du gaz naturel liquéfié (GNL) ainsi que dans le domaine du gaz de pétrole liquéfié (GPL-carburant) et du développement de l'hydrogène. Mohamed Arkab a saisi cette opportunité pour appeler les entreprises égyptiennes à saisir les opportunités d'investissement et de partenariat dans ces domaines et à tirer profit des avantages offerts par la nouvelle loi sur les hydrocarbures. Lors de son entretien avec le ministre libyen par intérim du Pétrole et du Gaz, Khalifa Rajab Abdel-Sadiq, Mohamed Arkab a abordé «les opportunités de partenariat et d'investissement entre les deux pays dans les différentes activités liées aux hydrocarbures et à l'électricité, dans le cadre de la reprise des activités de Sonatrach en Libye et de leur élargissement aux services pétroliers et à la formation». Il faut savoir, à ce propos, que Sonatrach et la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) ont tenu une réunion de travail le 9 décembre à Tripoli. Les deux parties ont discuté des activités d'exploration en cours dans le bassin de Ghadamès (blocs 95 et 96) ainsi que des travaux proposés pour l'année 2025.