La lauréate du prix Nobel de la paix Malala Yousafzai a déclaré hier que l'entité sioniste avait «décimé tout le système éducatif» à Ghaza, affirmant qu'elle continuerait à dénoncer les violations du droit international et des droits de l'homme par l'occupation dans l'enclave palestinienne. L'entité sioniste «a décimé l'ensemble du système éducatif à Ghaza», a indiqué la Pakistanaise lauréate du prix Nobel de la paix Malala, lors d'un sommet sur l'éducation des filles, organisé par le Pakistan et auquel ont participé des représentants de dizaines de pays, ont rapporté des médias. « Ils ont bombardé toutes les universités, détruit plus de 90% des écoles et attaqué sans distinction des civils réfugiés dans des bâtiments scolaires», a dénoncé Malala. Plus de 46 000 personnes, en majorité des enfants et des femmes, son tombées en martyres dans l'agression barbare sioniste contre Ghaza, selon les données du ministère de la Santé palestinien, jugées fiables par l'ONU. Interpellé publiquement la veille par la femme d'un prisonnier sioniste dans la bande de Ghaza, le mouvement palestinien Hamas a répondu samedi dans une vidéo que le sort de son mari dépendait du Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu. Sharon Cunio s'était directement adressée au Hamas vendredi pour demander dans un message vidéo, en arabe, un signe de vie de son mari, David, et prier ses ravisseurs de le traiter avec considération. Elle-même kidnappée lors de l'attaque du mouvement le 7 octobre 2023, elle a été libérée en compagnie de leurs filles jumelles en novembre de la même année, pendant la seule trêve observée jusqu'ici depuis le début de la guerre. La branche armée du Hamas a répondu que, depuis sa libération, «la pression militaire» sioniste s'était aggravée et que David était «soit mort, soit blessé, soit en bonne santé». « Netanyahu n'a pas encore décidé. Le temps est compté», a répondu le Hamas alors que des négociations indirectes ont repris le week-end dernier au Qatar en vue d'un cessez-le-feu à Ghaza et la libération des prisonniers sionistes contre des détenus palestiniens dans les geôles de l'occupation. L'armée sioniste a reconnu samedi la mort au combat de quatre soldats, âgés de 19 à 37 ans, dans le nord de la bande de Ghaza, théâtre de plus de 15 mois de guerre entre le mouvement palestinien Hamas et l'entité sioniste. Cela porte à 403 le nombre avancé de soldats sionistes tués dans le territoire palestinien depuis le début de l'agression barbare le 7 octobre 2023. Un officier et un soldat réserviste ont par ailleurs été «gravement blessés» au cours du même incident et conduits à l'hôpital, a fait savoir dans un communiqué l'armée d'occupation. Cette dernière mène depuis octobre 2023 d' intenses bombardements terrestres et aériens dans le nord de Ghaza, visant en priorité les hôpitaux, les écoles et les lieux de culte dans un territoire totalement ravagé et où la population est contrainte à des déplacements sous les obus et les bombes, ainsi qu'à la famine. La Défense civile palestinienne a annoncé samedi que de nombreux véhicules de lutte contre les incendies et de sauvetage étaient en panne dans la bande de Ghaza, soumise à une sauvage agression sioniste, en raison du manque de pièces d'entretien et d'équipements nécessaires à leur réparation et à leur fonctionnement. La Défense civile a indiqué dans un communiqué que «l'occupation a détruit, pendant la guerre de génocide, en cours dans la bande de Ghaza pour la deuxième année consécutive, la plupart des équipements, appareils et pièces de rechange qui étaient disponibles sur le marché local et répondant aux exigences minimales d'entretien de nos véhicules. Elle a également détruit le stock du matériel de la Défense civile». Le service a appelé «tous les organismes humanitaires internationaux, régionaux et arabes à acheminer d'urgence ces équipements et pièces de rechange dans la bande de Ghaza, avant que d'autres véhicules de lutte contre les incendies et de secours ne tombent en panne». La Défense civile a souligné que «la crise de pièces de rechange survient alors que plus de la moitié des véhicules dans les gouvernorats de la bande de Ghaza cessent de fonctionner, en raison du manque de carburant nécessaire à leur fonctionnement». L'armée sioniste mène une guerre de génocide sans précédent contre la population civile de la bande de Ghaza, depuis le 7 octobre 2023, faisant 46537 martyrs et 109571, en majorité des enfants et des femmes, et plus de 11 000 personnes disparues, sur fond de destructions massives et de famine meurtrière.