Le président du Mouvement de la société pour la pax (MSP), Abdelaâli Hassani Cherif, s'est exprimé sur la situation politique nationale en saluant les dernières décisions prises par les officiels algériens consistant à criminaliser le colonialisme français. Abdelaâli Hassani Cherif a déclaré que «Le mouvement exprime sa satisfaction face à la tendance nationale et officielle à criminaliser le colonialisme français, à travers l'installation officielle d'une commission spéciale au niveau de l'Assemblée populaire nationale, chargée d'élaborer un projet de loi criminalisant le colonialisme, avec une représentation de tous les blocs parlementaires», a-t-il mentionné. Le chef du MSP a exprimé son appréciation de la démarche politique qui a été initiée par la majorité des partis quant à l'unanimité qui s'est manifestée sur le thème de la criminalisation du colonialisme français. Le président du MSP a considéré que cette unanimité est historique puisque c'est pour la première fois que l'entente a pris le dessus par les divers partis. À ce propos, le premier responsable du MSP a souligné le fait que «le Mouvement apprécie les cinq initiatives présentées par les représentants de divers partis tout au long de la législature précédente et actuelle, qui visent toutes à renforcer la revendication populaire et officielle de tous les Algériens, qui vise à criminaliser toutes les pratiques coloniales auxquelles l'Algérie a été soumise pendant la période sombre de la brutale occupation française», et d'ajouter «Dans ce contexte, le mouvement considère la criminalisation du colonialisme français comme une question d'Etat, combinant pratique souveraine, satisfaction des revendications populaires et valorisant la lutte politique nationale au-dessus de la lutte partisane», a-t-il soutenu. Le MSP a rappelé la démarche de l'Etat algérien en rapport avec la campagne de dénigrement et d'attaque par l'extrême droite française et les ultras et les nostalgiques de l'Algérie française en saluant la détermination des responsables algériens dans le sens de la défense de la souveraineté diplomatique et politique du pays. D'ailleurs, la criminalisation selon le MSP s'inscrit dans ce cadre en précisant que «la criminalisation du colonialisme français est une question de principe et un droit qui perdure pour des générations. Elle doit également servir de leçon à toute occupation: elle ne peut échapper à la répression pour avoir commis des guerres de génocide, des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité», et d'ajouter «le mouvement affirme que la criminalisation du colonialisme doit se fonder sur la consécration de la demande de reconnaissance, d'excuses et de compensation, et doit inclure la période s'étendant de 1830 à 1962», a indiqué le président du MSP, Abdelaâli Hassani Cherif. Pour le MSP, l'exigence de criminalisation du colonialisme français « n'est pas liée à des développements positifs ou négatifs dans les relations bilatérales entre l'Algérie et la France, car elle est liée à la protection des droits historiques du peuple algérien et à une belle réponse aux sacrifices des martyrs justes et des moudjahidine héroïques», a souligné Abdelaaâi Hassani. Quant au président du Front El Moustakbal, Fateh Boutebik,il a salué les décisions stratégiques et souverainistes prises par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Pour le président du Front El Moustakbal «le président Tebboune a montré une grande maîtrise de tous les dossiers qui ont trait aux enjeux qui engagent la souveraineté du pays sur le plan de développement politique, économique et social du pays», a-t-il précisé. Le Front El Moustakbal a salué les choix judicieux et salutaires entamés par Abdelmadjid Tebboune afin d'immuniser l'Algérie des crises qui risquent de plonger le pays dans des situations d'impasse. Fateh Boutebik a déclaré à ce propos que «le président de la République a opté pour des choix en rapport avec la souveraineté nationale. La sécurité hydrique et alimentaire sont un élément crucial dans la défense des intérêts suprêmes du pays. La notion de souveraineté est intimement liée au développement économique et social de la nation», a-t-il expliqué. Le président du front El Moustakbal a rappelé la clairvoyance de président Tebboune en soulignant que «la vision globale et homogène sur le plan économique du président de la République va permettre à l'Algérie d'avoir plus d'autonomie dans son développement national. C'est un atout quant à l'indépendance de la décision du pays sur les questions stratégiques qui engagent l'avenir des générations», a-t-il rappelé.