Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a présidé une réunion de coordination consacrée à l'examen d'une série de questions liées à la formation et à la recherche, indique un communiqué du ministère. Cette réunion, qui a regroupé des cadres du ministère, le directeur général de la Formation et de l'Enseignement, et le directeur général de la Recherche scientifique et du Développement technologique, a permis de débattre de plusieurs thèmes, à savoir «le Prix du président de la République pour le chercheur innovant», «la stratégie du secteur pour les données et l'intelligence artificielle», «la visibilité internationale des institutions universitaires», ajoute le communiqué. La rencontre a également abordé «le mécanisme d'incitation pour les chercheurs publiant dans la revue spécialisée Nature science'', ''la coopération et le partenariat entre l'université et les centres de recherche pour la création d'espaces communs», «les incubateurs et plates-formes pédagogiques interactives» et «le sport universitaire», selon la même source. Il est en effet crucial de suivre et d'encadrer la formation des enseignants afin de couvrir toutes les matières enseignées», précise-t-on. Le ministre a adressé une autre note qui s'inscrit dans le même cadre en rappelant que «le ministère de l'Enseignement supérieur a adressé des instructions aux présidents des conférences régionales pour qu'ils entrent en contact avec les présidents des établissements universitaires», note-t-on. À bien suivre les mesures prises par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baaddari, il est clair que la réforme est en train de prendre une démarche stratégique au regard du contenu et de la conception qui ont été adoptés afin de réussir ce challenge visant à s'adapter avec les nouvelles mutations qui impactent le monde de la science et des universités dans le monde. L'Algérie veut se hisser au rang des nations dont la science et le savoir devraient constituer l'alpha et l'oméga de son économie afin d'assurer un développement durable et asseoir une bonne gouvernance qui obéit, surtout, aux normes scientifiques et critères émanant de la recherche. Le ministre Kamel Baddari veut faire de l'université algérienne une sorte de pôle scientifique en osmose avec le monde économique dont le savoir ne devrait pas se contenter à assimiler les théories sur la base d'une approche normative, mais bien au contraire, il faut que l'université algérienne s'imbibe dans son écosystème, à savoir la réalité du terrain et la mise en place d'une esprit de recherche au service du développement économique du pays.