«L'enfant algérien est marginalisé et soumis à des dangers permanents qui lui rendent la vie amère et lui laissent des séquelles qui s'éternisent.» C'est ce qu'a affirmé, hier à Alger, M.Ameur Yahia Salah, président de l'Union des parents d'élèves de la wilaya d'Alger (Upewa), dans une conférence de presse organisée en marge de la commémoration de la Journée internationale des droits de l'homme et ayant pour thème «L'enfant, l'enseignement et la formation.» Parmi les droits auxquels l'enfant ouvre droit, l'on évoque le respect de sa vie. Le conférencier a fustigé les autorités concernées, en citant, entre autres, la commune de Dar El Beïda, où un complexe de biochimie a été ouvert depuis 8 ans à proximité de deux CEM, et un centre hospitalier. Devant la situation alarmante, notre interlocuteur a affirmé que «notre demande ne consiste pas en la démolition dudit complexe, mais à sa délocalisation». S'agissant de la protection contre toutes formes d'atteinte physique et/ ou morale, notre interlocuteur n'y est pas allé avec le dos de la cuillère à l'égard des organismes qui ont avancé des chiffres fictifs quant à la consommation de drogue dans les lycées de la capitale. «Forem, constitué pourtant de médecins qui connaissent le code de la déontologie, ont affirmé que 48% des lycéens de la capitale consomment de la drogue.» Le conférencier soulignera que, suite à ces affirmations, une enquête sera ouverte car, a-t-il jugé, avancer de tels chiffres est gravissime. L'obligation de l'enseignement et l'égalité des chances sont aussi des droits vitaux cités par M.Ameur Yahia. «1800 élèves sont répartis en 12 classes, jusqu'au mois de mai de l'année en cours, au primaire du 11 Décembre d'El Hamiz», pourtant, ces élèves ne sont pas tolérés quand la question est relative à la moyenne de passage. Là, tout le monde est égal même si les conditions différent. Sur le plan social, l'annulation de la commission de recours fait face au «pauvre» écolier. Sur le plan de la gestion, l'abandon du bac professionnel deux ans après son installation ainsi que l'ouverture des technicums après l'abandon des lycées d'enseignement technique, le non-respect de la carte scolaire, notamment, de la wilaya d'Alger où il y a eu des transformations d'infrastructures (ateliers) et disparition des équipements des technicums sont aussi un échec.