Les cheminots maintiennent mordicus que la santé financière de leur entreprise (Sntf) enregistre une amélioration notable par rapport aux années précédentes. Ils mettent aujourd'hui leur direction générale au pied du mur. Leur seule exigence, pour le moment, est l'augmentation des salaires. Rappelons que cet été déjà, la Société nationale des chemins de fer a frôlé la paralysie n'était l'intervention de la direction générale qui a apporté des augmentations sur le régime indemnitaire. A ce jour, un bras de fer oppose encore les travailleurs du rail à leur staff directeur : la barre des 2.000 DA d'augmentation fixée par les premiers est jugée placée trop haut par le second. Les travailleurs sont quand même d'accord pour une concession à 1000 DA alors que la direction campe sur 550 DA. Les travailleurs de cette Epic à savoir la Sntf reprochent à leur direction de se cacher derrière la tutelle. Selon eux, seul le syndicat d'entreprise et la direction générale, à la faveur de la convention collective, peuvent apporter une amélioration des salaires. Et toute décision en ce sens peut être aisément prise sur la base de l'allant financier de l'entreprise. Un protocole d'accord du 11 juillet 2001 prévoyait, en effet, une augmentation substantielle sur les salaires du personnel, pour ce 1er janvier 2002. Il est actuellement remis en cause. Néanmoins et à la suite du non-aboutissement des démarches du bureau exécutif syndicat UGTA/SNTF mandaté le 21 janvier dernier, les travailleurs ont vite déchanté. Le syndicat, devant cette impasse, décide donc le dépôt de préavis de grève de huit jours. Le compte à rebours a pris effet hier. La grève sera déclenchée par conséquent le 26 février 2002. Sa forme sera fonction de l'évolution des choses. Après l'Aïd.