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«L'implication du Gspc est possible» Raids déjoués contre les ambassades des USA et de Grande-Bretagne
REVELATIONS SUR LE GROUPE TERRORISTE NEUTRALISE EN TUNISIE
Les premiers éléments de l'enquête ont permis de prouver que le groupe terroriste était, contrairement à ce qui avait été dit, suffisamment armé en armes automatiques, explosifs et même de fusils lance-roquettes de type RPG. Les attentats déjoués de Tunis étaient planifiés pour constituer l'événement de la fin de l'année 2006. Le groupe islamiste armé tunisien, dirigé par Lassaâd Sassi, un ancien officier de la gendarmerie originaire de Nabeul (Cap Bon), devait faire exploser, le même jour, pendant les festivités de fin d'année, les ambassades américaine et britannique. Le groupe armé tunisien, anéanti avant qu'il ne passe à l'action, a été neutralisé en deux actes, et avec la collaboration active des services secrets algériens, qui, dès la capture des deux Tunisiens à Meftah, dans la proche périphérie d'Alger, avaient donné l'alerte à leurs homologues tunisiens que quelque chose était en préparation entre des djihadistes du Gspc et un groupe tunisien inconnu jusqu'au moment des faits. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Yazid Zerhouni, n'a pas écarté le lien entre le Groupe salafiste tunisien impliqué dans les attaques sanglantes qui ont eu lieu le 23 décembre 2006 et début janvier en Tunisie à Hammam Lif et Soliman (sud de la Tunisie) et le Groupe salafiste pour le combat et la prédication (Gspc). «Les services de sécurité des deux pays travaillent en étroite collaboration depuis plusieurs années. Un lien entre les deux groupes ne nous étonne pas» a-t-il soutenu hier, en marge de la cérémonie d'ouverture officielle de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe 2007». Sur un autre plan, Zerhouni a minimisé la portée des menaces formulées par le Gspc contre les intérêts français en Algérie, en expliquant que ce n'est pas la première fois que ce genre de menaces est proféré.