Ils seront construits à Blida, El Tarf, Skikda, M'Sila, Oran et Sétif. Le chargé de la communication de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa), M.Boulanouar, a annoncé, hier, la participation des membres de l'union dans les élections législatives et locales de 2007. «La participation sera sous forme de listes indépendantes ou par des listes de coalition avec des partis politiques», a déclaré M.Boulanouar lors d'une conférence de presse animée au siège de l'union pour présenter son programme d'action pour 2007. Le but étant, selon lui, de faire participer la catégorie des commerçants dans la prise de décision au niveau du Sénat et de l'APN. L'Ugcaa compte, donc, s'impliquer avec force dans la réorganisation des marchés internes et la lutte contre le commerce informel. «Des sommes faramineuses échappent au fisc à cause de ce phénomène. Une situation qui affecte l'économie nationale et se répercute négativement sur le consom-mateur», lance M.Boulanouar, en rappelant le chiffre d'un million de commerçants qui exercent au noir. Justement pour faire face à ce phénomène, l'Ugcaa annonce le lancement, durant cette année, de la réalisation de six groupements commerciaux dans six wilayas du pays, à savoir Blida, El Tarf, Skikda, M'Sila, Oran et Sétif. Il appelle, en outre, à l'implication des différentes institutions de l'Etat, notamment les ministères de l'Intérieur et des Collectivités locales, de la Santé, des Transports et de l'Environnement pour lutter, contre le marché informel à travers la création d'une commission de contrôle. «Aucun marché de gros n'est organisé», réplique-t-il. Il propose ainsi la création d'un poste de ministre délégué auprès du ministère du Commerce chargé de l'organisation du marché local. Les doléances socioprofessionnelles des différentes organisations affiliées à l'Ugcaa à l'exemple de celles des boulangers et des stations-service et qui restent en suspens sont, également inscrites au programme de l'union pour les faire aboutir. S'ajoute à celles-ci, la revendication relative à la baisse des impôts qui sera, selon le conférencier, soulevée lors des débats sur la loi de finances 2008. Dans le même contexte, le représentant de l'Ugcaa réclame l'allègement des procédures d'obtention du registre du commerce et la redynamisation des chambres de commerce et d'industrie en déplorant le fait que le nombre d'industriels algériens adhérents à la Chambre française d'industrie est plus élevé que celui des adhérents à la Caci. S'exprimant sur l'affaire Khalifa, M.Boulanouar a évoqué «l'absence de contrôle au niveau des banques». L'Ugcaa compte, actuellement, 100.000 adhérents, représentant un taux de 10% de l'ensemble des commerçants qui exercent à l'échelle nationale au nombre de 1,2 million. Elle vise à atteindre, d'ici à fin 2007, un taux de 50%.