Les quelque 800 exposants auront à présenter, durant une semaine, leurs produits et leurs expériences. Une assez forte affluence des visiteurs a été constatée, hier, dans les stands du Palais des expositions des Pins maritimes abritant, depuis dimanche, la première édition du Salon national de l'emploi. Les quelque 800 exposants auront à présenter, durant une semaine, leurs produits et expériences. Le rendez-vous sera, également, une opportunité pour les jeunes en quête d'emploi, de se renseigner sur les démarches à suivre pour la création de micro-entreprise et autres procédures pour bénéficier des différents dispositifs mis en place pour absorber le chômage à l'exemple de l'Angem, la Cnac, l'ADS et l'Ansej. Les micro-entreprises présentes couvrent, pratiquement, tous les secteurs d'activité, à l'instar de l'électronique, l'agroalimentaire, les textiles, l'industrie du bois, la mécanique ainsi que le domaine des services ou les bureaux d'études et les agences de communication qui ont marqué le salon par leur forte présence. Numidia Art, une boîte de production audiovisuelle spécialisée dans les dessins animés, est l'une de ces dizaines de boîtes ayant réussi à se tailler une place dans un marché en nette extension. Créée en 1998, après avoir bénéficié d'un crédit de près de 380.000 000 de centimes dans le cadre de l'Ansej, Numidia Art s'est imposée progressivement en produisant plusieurs séries de dessins animés. La boîte qui a démarré avec trois éléments, emploie, actuellement, une vingtaine de jeunes entre dessinateurs et infographistes. Le domaine de l'édition et la diffusion de livres n'a pas échappé aux idées des jeunes entrepreneurs. Hamid Mezaoui, qui s'est aventuré dans cette activité en créant son entreprise baptisée Le Savoir, aspire avec beaucoup de confiance à ce que le livre retrouve dans notre pays sa place naturelle. Les micro-entreprises ayant accédé au monde de la fabrication des équipements que les Algériens avaient l'habitude d'importer, ne manquent pas dans les stands de la Safex. FBM, spécialisée dans la fabrication de machines de menuiserie de bois, commence déjà à faire parler d'elle en mettant en péril les produits importés d'Europe. Créée en 1998 par un tourneur serrurier, FBM, propose aux menuisiers des ateliers complets à hauteur de 60 millions de centimes, soit trois fois moins cher que les produits importés d'Italie ou de Roumanie. Ce matériel fabriqué à Tizi Ouzou ne cesse de conquérir la sympathie des professionnels du bois du centre du pays, charmés par le rapport qualité-prix offert par FBM. Par ailleurs, les chefs des micro-entreprises n'ont pas manqué de soulever les contraintes et les difficultés qui les empêchent de progresser. Le fondateur de la Sarl Fifi, spécialisée dans la fabrication des équipements frigorifiques, a soulevé le point inhérent aux impôts et aux locaux. Notre interlocuteur a estimé que l'exonération des impôts dont bénéficient les promoteurs durant les trois premières années du lancement du projet, est insuffisante.