Le marché algérien est dans un état catastrophique, le marché informel cause des pertes au Trésor public dues à la fraude fiscale. Face à l'anarchie caractérisant les artères et les rues du centre-ville dont les trottoirs sont à longueur d'année squattés par des marchants informels qui proposent de tout, fruits et légumes, articles ménagers, effets vestimentaires, électronique, téléphone portables, cosmétiques etc., les piétons ne savent plus à quel saint se vouer. Aussi, les collectivités locales et l'ensemble des secteurs concernés par ce phénomène sont interpellés pour endiguer ces pratiques commerciales illégales et déloyales. De ce fait, il y a urgence à mettre un terme à cette prolifération de ces pratiques. Ces agissements ont de tout temps semé la confusion. La circulation automobile subit elle aussi les mêmes conséquences du fait que ces marchands n'hésitent pas à exposer leurs marchandises à même la chaussée. Toutefois, force est de reconnaître que le recours à ces moyens de commerce informel, n'est autre que la conséquences née d'une situation sociale précaire. Ces commerçants «ambulants» sont, pour la plupart, des pères de famille qui ont recours à ces pratiques en raison de la carence d'espaces réservés à ce commerce. Aussi, la lutte contre ce fléau suppose l'implication des différentes parties, notamment les services de la réglementation, ceux des impôts, les collectivités locales, les services de sécurité et les associations de consommateurs. L'opération nécessite, outre la mobilisation l'aménagement des marchés et des espaces de vente légaux recensés à travers la wilaya pour la réalisation de nouvelles structures devant absorber une partie des commerçants activant dans le circuit informel. Le marché algérien est dans un état catastrophique, il cause des pertes au Trésor public dues à la fraude fiscale. Reste à signaler que 200 locaux commerciaux, situés à Hay Bensouna, sont fermés pour des raisons inconnues pour le moment. Sur ce point, le vice-président de l'APC de Chlef révèle que 75 actes ont été résiliés. Rappelons que le président de la République, M.Abdelazizi Bouteflika, lors de sa dernière visite dans la wilaya de Chlef, a procédé à la distribution des clés aux jeunes bénéficiaires. Cependant, ces locaux sont toujours fermés.