Rien ne va plus au Front de libération nationale (FLN). Il faudra peut-être au chef du gouvernement même, Abdelaziz Belkhadem, intervenir en conséquence pour remettre de l'ordre dans sa formation politique. C'est le cas de le dire «avant qu'il ne soit trop tard», a-t-on noté dans un communiqué de la mouhafadha de Constantine qui bouillonne depuis le premier avril; la liste transmise d'Alger n'était pas un poisson d'avril comme ont estimé certains. Les membres composant la mouhafadhas et les kasmas ainsi que les militants de l'ex-parti unique ont, en effet, dénoncé et avec force et hostilité, la liste des candidats postulant pour des sièges aux prochaines législatives. «Elle n'est pas représentative», avait-on indiqué sur le communiqué.