L'envoyé de l'émir national, qui s'est livré avec armes et bagages à Al Qaîda, a été abattu en compagnie de l'émir de la zone 6. Tirant son épingle du jeu après l'élimination du tristement célèbre Antar Zouabri, le Gspc rêvait de réunir et unir les maquis sous la même bannière. Une douzaine de maquis sont solidement implantés dans toutes les régions du pays, y compris dans l'Oranie, jusque-là épargnée. Ils entretiennent l'insécurité et font face à des opérations aéroterrestres. Sidi Bel Abbès, Tiaret, Aïn Defla, Alger, Blida, Boumerdès, Bouira, Tizi Ouzou, Djelfa, Béjaïa, Sétif, Skikda, Jijel, Annaba, Khenchela, El Oued, Biskra et Annaba dont les maquis sont connus pour leurs nombreuses caches, constituant de véritables fiefs pour les terroristes activant sous la bannière du Gspc. L'expérience des services de sécurité acquise dans la douleur, dévoile chaque jour les combines criminelles des terroristes. Accessoirement, la stratégie des sanguinaires vise à pousser le pouvoir à la défensive, maintenir sur le qui-vive les services de sécurité chargés de la lutte antiterroriste et constituer un arsenal d'armes. Pour parvenir à ses fins, le numéro un du Gspc, terré dans les maquis de Boumerdès, s'est livré à une nouvelle bataille en défiant la lutte antiterroriste. Le sinistre Abdelmalek Droukdel alias Abdel Ouadoud Abou Mossaâb, a eu «l'ingénieuse» idée, d'envoyer un «émissaire» au niveau de la zone six dans le but de programmer une rencontre avec les principaux acteurs du terrorisme à l'est. Mais une nouvelle fois, les services de sécurité éventent le complot. L'envoyé de l'émir national qui s'est livré avec armes et bagages à Al Qaîda, a été abattu en compagnie de l'émir de la zone 6. Ce dernier, originaire de Constantine, est tombé tête baissée dans un guet-apens des services de sécurité à Kehf Israël dans la région d'Oum Tboul relevant administrativement de la wilaya de Skikda. C'est, par ailleurs, grâce à l'engagement de citoyens et l'exploitation du moindre renseignement, que cette rencontre a été avortée. Selon des sources très au fait de la situation sécuritaire, des renseignements confirment que le sinistre Droukdel, comptait par cette nouvelle sortie, réorganiser le Gspc, nommer de nouveaux chefs, établir de nouvelles stratégies, en se substituant à un combat politique, faire parvenir le butin et les armes au niveau de la zone 2 englobant Boumerdès, Tizi Ouzou et Bouira et enfin déterminer le profil des nouvelles recrues. Pour compléter sa stratégie, l'émir national et sous les «conseils» d'Al Zawahiri, comptait user de l'arme psychologique, en enrôlant des tueurs au contrat, particulièrement choisis parmi des adolescents ayant déjà purgé une peine de prison. Le but est de semer la désolation tout en brouillant les pistes pour égarer les recherches. Mais le complot a été découvert et des mesures adéquates ont été entreprises en conséquence. Néanmoins nos sources dévoilent qu'avec la défaite politique des groupes islamistes, d'autres organisations ont dévoilé leur véritable visage parmi des clans et castes politico-financières. Il s'agit de certains entrepreneurs financant le terrorisme, impliqués dans la mafia du sable, du liège, le grand banditisme et le trafic de drogue. Les nouvelles recrues du Gspc sont désormais choisies soit au hasard comme pour le kamikaze du Palais du gouvernement, soit pour des buts de propagande. Ils appartiennent tous aux classes moyennes ou déshéritées. C'est le cas du réseau de soutien logistique qui vient d'être démantelé à Boumerdès et qui est composé de six éléments âgés de 18 à 24 ans. Que reste-t-il réellement au Gspc? Après le rejet par la population, les coups de boutoir des services de sécurité et les nombreux démantèlements de réseaux de soutien, les multiples rencontres avortées. Les offensives et notamment les redditions après les attentats qui ont secoué Alger pourraient être un indice déterminant de la victoire du processus de la réconciliation nationale.