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Les secrets du dernier remaniement
LE GOUVERNEMENT BELKHADEM RESTERA EN PLACE JUSQU'À 2009
Publié dans L'Expression le 11 - 06 - 2007

Selon des sources autorisées, une révision de la Constitution est prévue pour novembre prochain.
Pas de temps à perdre. Le chef de l'Etat veut parachever son programme présidentiel avant 2009. Pour y arriver, M.Bouteflika a reconduit, pratiquement, les mêmes responsables pour les mêmes chantiers. La reconduction du gouvernement Belkhadem confirme que le président Bouteflika cherche à réaliser son challenge avant la fin de son deuxième mandat.
Des sources autorisées expliquent à L'Expression, que la dernière «mouture» de Belkhadem conduira les affaires du pays tout au long des deux prochaines années qui restent du mandat du chef de l'Etat. Les mêmes sources ont encore confié à L'Expression, qu'à travers ce léger remaniement, le président Bouteflika «a affirmé sa stratégie d'aller vers un troisième mandat», que devra autoriser le prochain amendement de la Constitution.
Echec et sanction
Cette dernière sera adoptée par voix référendaire. Les secrets de la «mutation» de quelques ministres renseignent bien sur cette option. Les mêmes sources expliquent que la nomination de l'ancien ministre des Finances, Mourad Medelci, à la tête de la diplomatie, est loin d'être une «promotion, mais une sanc-tion».
Explication: certes, le département des Affaires étrangères est un secteur de souveraineté et donc très sensible, mais il a toujours été dirigé par le chef de l'Etat en personne. C'est lui-même qui veille sur la diplomatie algérienne au même titre que la défense nationale. Ainsi, c'est une manière de surveiller de près les pas de l'ancien ministre des Finances. Dans la réalité des faits, le poste de ministre des Finances, autrement dit de «grand argentier du pays», confirme l'importance de la gestion de ce secteur stratégique dans les affaires du pays.
Le département des Finances est l'un des départements-clés du gouvernement. Tous les ministères et les institutions de l'Etat font appel au soutien du ministère des Finances. Ce secteur prend en charge l'ensemble des budgets des ordonnateurs. Celui-ci planifie, contrôle et détient les pouvoirs de la bourse pour ajuster et réajuster l'évaluation des projets. Simple rappel: on se souvient de la polémique qui s'est installée entre Abdelatif Benachenhou, alors ministre des Finances, et Khalida Toumi, ministre de la Culture, à propos du budget consacré à la culture. Mme Toumi s'est montrée «gourmande» et M.Benachenhou était ferme. L'échec de M.Medelci à la tête des Finances est flagrant. A titre d'exemple, les réformes bancaire n'ont jamais vu le jour. Il faut l'avouer, le système bancaire algérien est archaïque. Il ne répond plus aux normes de transactions internationales imposées par un marché de plus en plus intégré dans l'économie mondiale. Il y a tant de facteurs qui handicapent l'investissement en Algérie.
Dans le même sillage, le scandale El Khalifa a ébranlé la crédibilité de M.Medelci. Tout le monde se rappelle de la fameuse phrase lancée devant le tribunal de Blida, lorsqu'il a reconnu: «Je n'étais pas assez intelligent...». Un sang neuf s'est imposé donc. Afin de rectifier le coup et de rétablir l'ordre dans ce secteur, le chef de l'Etat a fait appel à Karim Djoudi, ancien ministre délégué chargé de la Réforme financière. En reconduisant pratiquement la même équipe, le président Bouteflika a tenu à s'assurer de la solution qu'il apporte aux problèmes que lui posent quelques secteurs.
Dans la vision globale des choses, le président Bouteflika sait que les finances, la gestion même de ce secteur détermine le succès ou l'échec des grands projets figurant dans son programme. L'autre «rectification» portée par le président est celle intervenue à la tête du ministère de l'Habitat. Remplaçant Nadir Hamimid par Noureddine Moussa, le chef de l'Etat cherche à booster le projet d'un million de logements, figurant parmi les priorités de l'Etat, avec le projet de l'autoroute Est-Ouest. Pour le secteur des travaux publics, pas de changement à signaler. Tout le monde témoigne des grands efforts fournis par le ministre Amar Ghoul. Egalement, à signaler le départ de Guidoum de la tête de la Jeunesse et des Sports. Il est remplacé par Hachemi Djiar, à la veille des Jeux africains. Un homme qui a prouvé son savoir-faire à la tête de la communication.
Dans cette optique, le souci du président, ajoute la même source, est d'augmenter la cadence et de finir les priorités du président dans les délais. Sur l'autre volet, les mêmes sources confirment que la révision de la loi électorale est inscrite dans l'agenda du président comme une de ses priorités. D'ailleurs, cette révision est souhaitée, voire revendiquée par la majorité des partis politiques.
Même le ministre de l'Intérieur, Yazid Zerhouni, s'inscrit dans cette démarche. Le point qui a fait couler beaucoup d'encre, ces jours-ci, est la présentation du programme du gouvernement par Belkhadem devant la chambre basse.
A ce propos, notre source confirme que cette opération interviendra dans deux semaines au plus tard. Les différents ministères doivent finaliser leurs programmes et leurs bilans demain mardi, atteste notre source. L'autre point mis en exergue est l'examen de la loi de finances complémentaire. Celle-ci interviendra vers la fin juin-début juillet.
Référendum en novembre
A partir du mois de septembre, les ordonnateurs vont évaluer leurs besoins et préparer ainsi la loi de finances 2008. Comme souligné, ci-dessus pour pouvoir se présenter à un troisième mandat, l'amendement de la Constitution est incontournable.
Nos sources affirment que la révision de la Constitution ne sera pas une affaire de l'APN, mais elle passera par un référendum qui aura lieu, confirment les mêmes sources, au mois de novembre prochain. Les dernières sorties du président à Annaba, Constantine, Blida et Chlef lui ont permis de mesurer le degré de sa popularité. La rue a donc attesté la popularité du président. Il a été accueilli par des bains de foule à travers tous ses déplacements. Sa popularité a été «jaugée et jugée», affirment les mêmes sources. Le président s'est démarqué du travail accompli par les gouvernements et les partis politiques. Notre interlocuteur a souligné que le président ne veut pas passer par l'APN, qui manque de légitimité selon nombre d'observateurs et d'analystes. M.Bouteflika tient à la volonté du peuple que de passer par une APN qui a suscité des polémiques, notamment après le rapport de M.Bouchaïr. Le référendum reste, dès lors, la meilleure option possible.
A la lumière de ces données et d'un calendrier très chargé, découle la difficulté d'un remaniement à 15 mois de l'échéance de 2009. On ne peut nommer un nouveau chef de gouvernement et attendre de soumettre ses nouvelles propositions dans une courte période car, selon les mêmes sources, le premier souci du président est de respecter ses engagements et de baliser le terrain pour un troisième mandat. La nouvelle Constitution prévoit, selon nos sources, un poste de vice-président. Comme le chef du gouvernement ne pourra pas prétendre au cumul de fonctions, on s'interroge, d'ores et déjà, sur les fonctions qu'occupera le vice-président de la République.
De quels pouvoirs jouira le prochain vice-président? La question est fondamentale. Deux éléments essentiels sur cette question. D'abord une question de fond. Le vice-président peut-il succéder au président de la République dans le cas de vacance?
L'autre élément procède beaucoup plus de la forme par l'assurance d'un équilibre de façade.
Tous les gouvernements du monde ont leur spécificité, culturelle, sociale etc. L'Algérie n'échappe pas à ce schéma. Dans la foulée, d'après notre source, le poste de vice-président doit revenir à un politique du centre du pays pour assurer cet équilibre.
Cela en raison du fait que l'actuel président du Conseil de la nation et le chef du gouvernement sont issus de l'ouest du pays et que le troisième homme de l'Etat, président de l'APN, M.Ziari Abdelaziz, est issu de l'est du pays, exactement de Constantine.


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