En juillet, Alger verra l'inauguration du siège de l'Union maghrébine économique. L'idée d'accueillir, à Alger, le siège de l'Union des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires d'Afrique (Ucesa) a recueilli un large consensus au sein de cette organisation. C'est un nouvel exploit pour l'Algérie, même si les atouts de cette institution ne sont que d'ordre consultatif. Les membres de l'Ucesa, en réunion, hier à Alger, semblent même regretter le retard accusé dans la mise en application de cette idée. Mohamed-Seghir Babès, président du Conseil national économique et social (Cnes) et de l'Ucesa a qualifié aussi cette idée d'une «avancée considérable» et une «âme nouvelle» à cette fusion africaine. Il s'agit d'installer, présentement, une commission ad hoc pour une réflexion sur le fonctionnement interne du siège. Mohamed-Seghir Babès annonça aussi la nécessité de dégager un budget ad hoc pour la période de transition. L'Algérie se retrouve en position de force. En juillet, Alger verra aussi l'inauguration du siège de l'Union maghrébine économique. Cela explique, bon gré, mal gré, la position importante de l'Algérie au plan maghrébin et africain. L'Ucesa, présidée par l'Algérie, compte aller encore plus loin. A en croire Mohamed Seghir Babès, au courant de la prochaine assemblée générale de l'Ucesa, prévue au Burkina Faso, il est question de provoquer un symposium international sous l'égide de l'ONU. C'est un défi! Lance-t-il aux membres de l'Ucesa, présents, hier à Alger. L'Union des Cnes africains escompte aussi mettre sur pied un Institut africain de développement durable. Mohamed-Seghir Babès veut mettre les bouchées doubles et «transformer le rituel à des lignes stratégiques et politiques avec les institutions africaines telle l'UA». En d'autres termes, il suggère une coopération avec les gouvernements et les institutions aux fins d'aligner, dit-il, les thématiques dans une perspective de cohérence, de consistance et de partenariat. Les pays africains comptent beaucoup sur l'Algérie. Cette nouvelle intervient après celle concernant l'installation, à Alger, du siège de l'Union maghrébine économique. Après des allers-retours et des tractations à tous les niveaux, il a été décidé d'installer officiellement le siège à Alger. Le poste de secrétaire général de cette nouvelle organisation maghrébine économique sera attribué à un Algérien. Le siège, apprend-on, sera inauguré au mois de juillet prochain.