Selon ces recommandations, le mandat du premier secrétaire national du FFS est porté à deux ans. Mouvement de frondeurs ou démission des anciens du parti, le Front des forces socialistes compte, contre vents et marées, assainir sa situation interne. «Le parti se porte de mieux en mieux, en dépit de toutes les spéculations qui ne visent qu'à nous déstabiliser», souligne le premier secrétaire national du FFS, Karim Tabbou, lors d'une conférence de presse animée, hier, au siège du parti, à Alger. Pour étayer ses dires, le premier responsable du FFS fait référence à la conférence nationale d'audit, qui s'est tenue les jeudi et vendredi derniers à Zéralda. «Les débats démocratiques et transparents, ayant émaillé cette conférence, nous ont prouvé, encore une fois, que le parti ne se porte que mieux», estime M.Tabbou. Plus explicite, le conférencier a indiqué qu'à l'issue des débats de fond ayant caractérisé cette conférence, les 400 participants ont fini par porter quelques amendements au règlement interne du Front des forces socialistes. Ces recommandations sont scindées en deux volets. Le premier est relatif aux statuts du parti. Ainsi, selon ces recommandations, le mandat du premier secrétaire national du FFS est porté à deux ans. Alors qu'auparavant, ce même mandat n'était que d'une année. Une autre recommandation proposée par l'atelier de réflexion est relative à la préparation du congrès national. Une commission chargée de la préparation du congrès national est mise sur pied. Elle se compose d'un tiers des membres du conseil national, un tiers désigné par le président du parti, et un tiers élu par la base militante. Aussi, selon ces recommandations, la durée de validité de la carte de militant sera portée à deux ans, au lieu d'une année. Le premier secrétaire national du FFS a fait savoir, en outre, de l'ouverture de section aux observateurs locaux autonomes, avec un pouvoir délibérant, mais sans pour autant qu'ils aient des compétences décisionnelles. Les recommandations issues du dernier conseil d'audit, vise, également, à augmenter le nombre de militants pour constituer une section. S'agissant du deuxième chapitre des recommandations, celui-ci est relatif au fonctionnement du parti. Désormais, le mandat de toutes les instances du Front des forces socialistes est porté à deux années. Le conseil fédéral, composé initialement de membres du conseil national, les premiers secrétaires des sections et des représentants des élus locaux, passeront à deux délégués-militants par section. Par ailleurs, pour venir à bout des remous qui pourraient resurgir au sein du parti, les participants à la conférence d'audit ont décidé qu'une commission de règlement des conflits soit mise sur pied. Les membres de cette commission seront élus lors du congrès national. Le renouvellement de la composante de cette instance ne sera fait qu'au prochain congrès national. Rappelons, dans ce sens, qu'auparavant, l'opération de renouvellement des membres de la commission de règlement des conflits, est effectuée chaque année. En termes plus clairs, elle se fait à chaque réélection du premier secrétaire national du parti. «Nous comptons revoir l'organisation du parti de fond en comble. Pour ce faire, nous avons fait un travail de longue haleine visant à revoir le fonctionnement du parti et, pour ainsi dire, le renouveler de sorte qu'il soit compatible avec le fonctionnement d'un parti moderne», indique le premier secrétaire national du FFS. Karim Tabbou a tenu à rappeler, enfin, que la conférence nationale du parti sera organisée les 5 et 6 juillet prochain, alors que le congrès national, lui, se tiendra les 4, 5 et 6 septembre de l'année en cours.