Présenté en mars 2004 au Conseil des participations de l'Etat (CPE), ce projet qui sera prêt en juin 2010, fait déjà la fierté de la wilaya de Djelfa, comme l'a si bien loué un poète dans son écrit lors de la visite sur site. La cimenterie sera installée sur 100 hectares au lieu-dit ´´Oued Sdar´´ à 21km au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya, non loin de 1a route nationale menant vers Laghouat en «respect total» de l'environnement. A ce propos, les normes internationales admettent 50mg/m3 d'air libre d'émanation de poussière alors que cette cimenterie ne dégage que 25mg/m3, soit à peine la moitié. Le contrat de transfert des actifs du projet par le groupée Gic-Erc-Centre au profit de la compagnie égyptienne ASE-Ciment Algérie, filiale du groupe Asec d'Egypte, a été signé hier matin par le président-directeur général d'Asec-Egypte, Ahmed Khalifa, Bachir Yahia, P-DG de Gic-Ercc en présence du wali de Djelfa, A. Hamou Touhami. Cette cérémonie s'est déroulée également en présence d'une représentante du ministère de l'Environnement, Mme Dalila Boudjemâa, comme gardienne du temple de l'environnement, si menacé de nos jours. Le projet fait partie intégrante de l'option de développement durable des Hauts-Plateaux inscrite dans le programme présidentiel de développement des régions intérieures du pays. C'est un tournant décisif pour cette région pauvre en infrastructures qui fait partie d'un programme complémentaire au projet de croissance économique 2005-2009. Il devra assurer un emploi plein à un millier d'individus pendant sa construction et favoriser la création de 1500 emplois au total dont 600 directs, comme la création d'un pool d'activités commerciales diverses autour du site. Asec est présente dans huit pays: l'Algérie avec une production de 1,5 million/tonnes/an, l'Irak, le Soudan, la Syrie et l'Ethiopie avec le même tonnage, au Maroc et en Egypte avec 3 millions/t et le «fer de lance», la Libye où sont produits pas moins de 4,5 millionst/an.