Il est passé le temps où la confusion paralysait les esprits de nos citoyens. L'heure est à la mobilisation. Les derniers attentats orchestrés par les groupes terroristes à Lakhdaria et Yakouren interpellent les Algériens, citoyens et autorités, sur les voies et moyens à même de faire face à cette menace devenue quotidienne. Les appels lancés à leur adresse par le chef de l'Etat et la clémence affichée à leur égard par le peuple qui a montré toute sa volonté de pardonner, n'ont pas été appréciés à leur juste valeur par les irréductibles d'Al Qaîda Maghreb dirigée par l'émir Droukdel. Il ne reste alors que la voie de la résistance, de la vigilance et de la lutte contre ces agissements qui empêchent le pays de se consacrer à l'édification de son économie. Cette situation confuse ne profite pas au citoyen qui rêve de paix. Ces attentats qui visent les services de sécurité sont, en vérité, des attaques contre le peuple. Contre les enfants du peuple. Il ne s'agit pas d'attentats perpétrés contre une invasion étrangère. Non, il s'agit de l'Armée nationale populaire. Une armée nationale composée, en majorité, d'enfants de ce peuple qui passent leur Service national. Il est passé le temps où la confusion paralysait les esprits de nos citoyens. Le terrorisme local a débouché sur un courant transnational qui ne fait pas de différence entre la patrie et l'ennemi. Pourquoi l'Algérie paie-t-elle un tel tribut? Comme chaque pays, nous vivons des problèmes internes de limitation des libertés, de déficit en démocratie, de mauvaise gouvernance, de corruption et de hogra même. Mais est-ce une raison pour se faire exploser en kamikaze contre ses frères? Cette façon de se révolter, appelée dans le jargon des extrémistes, le djihad, est étrangère aux us et coutumes des Algériens. Ces derniers ont fait face à différents envahisseurs et savent bien faire la différence entre un ennemi et un adversaire. Les derniers attentats qui ont frappé les services de sécurité interviennent au même timing des déclarations faites par le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika qui, après avoir épuisé toutes les voies de la réconciliation, s'est résigné à mener une lutte implacable contre les ennemis de la patrie. Le calumet de la paix restera allumé pour l'éternité, tenu dans une main, et l'épée de la justice brandie pour toujours, dans l'autre. C'est la politique qu'il faut pour rassurer les citoyens. La lutte contre ce fléau commence par le citoyen et se termine par le citoyen. Aucune cause ne peut triompher sans l'appui et le soutien du peuple. Le terrorisme est voué à l'échec car il est aux antipodes des aspirations du peuple. Les nouveaux défis à relever résident dans la stratégie mise au point pour faire face, en rangs serrés, à cet ennemi commun à tous les Algériens. Face à la machine destructrice du terrorisme. Les citoyens sont appelés à plus de vigilance pour réduire le champ d'action de ces groupes irréductibles qui croient à leur capacité de vaincre le peuple et son Etat. L'action armée revient à nos militaires qui se sont forgé une expérience dans la lutte antiterroriste.