Le Conseil a organisé des auditions auprès des différents ministères. Ainsi suite au débat qui a permis de cerner le cadre général de l'activité socio-économique, le Cnes a noté qu'au plan des résultats, «la croissance enregistrée en 2001, inférieure à 2%, demeure timide, accusant un recul par rapport à celle de l'exercice précédent, elle-même peu satisfaisante». Selon cette audition, l'année 2001 a été également marquée par un léger retour de l'inflation. Cependant, l'évolution favorable des indicateurs monétaires et financiers confirme la stabilité macro-financière pour 2001. Outre les indicateurs de nature macroéconomiques, les auditions ont permis aussi d'aborder la conjoncture par secteur. «C'est ainsi que le secteur agricole a enregistré un taux de croissance de la production assez remarquable.» Pour l'industrie, le devenir du secteur public demeure préoccupant «les changements intervenus dans le système d'organisation et de gestion cachent mal le malaise général induit par la stagnation des réformes». Dans le domaine de l'habitat, la persistance de la crise du logement a été mise en relief par cette audition, mais qui a souligné «les espoirs suscités par la formule location-vente». Au plan de l'urbanisme, les questions ont porté sur le respect de la réglementation ainsi sur que les mesures attendues en la matière, la fragmentation des tissus urbains liée à la non-maîtrise de la croissance urbaine, la réhabilitation du PNC immobilier existant et la problématique du recouvrement des loyers. S'agissant du volet social, les principaux sujets évoqués ont eu trait à l'emploi et au chômage, aux revendications salariales, au système de sécurité sociale et à la protection sociale de manière générale. A ce propos, l'audition du CNES a noté que «la tendance à l'aggravation de la situation sociale constitue un motif de préoccupation largement partagé». Cette évaluation a été également attirée sur le manque de visibilité à moyen terme de l'économie nationale et l'insuffisance des instruments de pilotage.