Hamraoui Habib Chawki se livre à une polémique d'une rare virulence contre ses détracteurs. A une semaine du coup d'envoi officiel de la première édition internationale du cinéma arabe, devant se tenir à Oran, le premier responsable de cette manifestation, Hamraoui Habib Chawki a, dans un point de presse animé hier, rendu publics les préparatifs du festival. De prime abord, le conférencier fait état de 200 personnalités du cinéma arabe, qui ont confirmé leur participation, alors qu'une vingtaine d'autres professionnels ont renoncé. Un désistement de dernière minute qui ne manquera pas de peser sur le déroulement de la manifestation. Désistement qui s'expliquerait par les attentats qui ont ciblé dernièrement la ville de Lakhdaria, a argumenté le patron du festival qui a voulu que son message soit un appel à la vigilance, a-t-il ajouté en marge de la conférence. M.Hamraoui Habib Chawki s'est refusé de donner les noms des personnalités ayant confirmé leur participation et celles qui se sont rétractées, en rassurant que le désistement ne perturbera nullement la tenue du festival. Cela du fait, expliquera-t-il, de la participation de pas moins de 200 personnalités du cinéma et l'accréditation d'une cinquantaine de journalistes. Le commissaire du festival abordera le support financier qui est estimé à cent milliards de centimes, dont l'apport du ministère de la Culture qui est de l'ordre de vingt millions de dinars. Un tel événement mérite mieux, si l'on décortique les déclarations de Hamraoui Habib Chawki, qui promet un cadre qualitatif pour la renaissance du cinéma algérien. Ainsi, ce dernier qui fera la comparaison par rapport aux festivités mondiales, signale que le budget réservé à la manifestation d'Oran représente 10% du montant consacré au festival du Caire, 05% par rapport à celui de Marrakech et 15% comparativement au Festival de Carthage. L'homme habitué à des débats sereins, sort de sa réserve, et au fur et à mesure de son discours, s'est livré à une polémique d'une rare virulence en s'attaquant à ses détracteurs et à ceux de l'Entv. Comme il a démenti catégoriquement avoir été agressé à la dernière tenue du festival à Oran. L'orateur dira connaître les tenants et aboutissants de ces campagnes de dénigrement qu'il divulguera dans l'avenir. «Les promoteurs attaquent de telle sorte, de peur du retour des projecteurs». En somme, la conférence a été certes axée sur les questions liées au cinéma arabe, mais aussi, sur les messages à transmettre, lesquels sont destinés à mettre fin à la campagne ciblant le choix de Hamraoui Habib Chawki à la tête du Festival du cinéma arabe.