Les parlementaires partent en congé avec, à l'esprit, la question de la révision de la Constitution. C'est aujourd'hui que les deux chambres parlementaires prennent leurs vacances. Après cinq mois, la session de printemps arrive à son terme. Rendez-vous le 2 septembre prochain pour la session d'automne après 40 jours de repos. Alors que la session de printemps prend fin aujourd'hui, la prochaine s'annonce, d'ores et déjà, très chargée. Au menu: deux grands dossiers à traiter. Il s'agit des Codes communal et de wilaya et de la loi sur les partis. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales l'a encore confirmé hier. «Les Codes communal et de wilaya, ainsi que la loi sur les partis, ne seront pas légiférés par ordonnance présidentielle», a déclaré Zerhouni soutenant, toutefois, qu'il n'y a «pas urgence». S'exprimant en marge de la cérémonie du dépôt de gerbe de fleurs, à l'occasion de la fête nationale de la Police, le ministre était très clair. «Même si toutes les lois peuvent passer par ordonnance, à part les lois organiques qui ont une procédure particulière, il vaut mieux que la loi électorale et le code communal soient programmés, examinés et débattus au Parlement». Pour Zerhouni, il n'est pas exclu que ces lois soient présentées devant les députés avant le prochain rendez-vous électoral, «si les communales auront lieu en novembre». Ceci dit, un grand travail attend les deux chambres. En plus, plusieurs projets portant sur la recherche scientifique, l'éducation, la justice et sur le plan comptable sont inscrits dans l'agenda de la session. Dès le retour, les parlementaires auront du pain sur la planche. Ils sont appelés à fournir un effort supplémentaire pour examiner les grands dossiers avant les élections locales. Ils auront aussi à traiter les autres dossiers en attente. Ces dossiers devaient être examinés lors de la session de printemps. Pour des raisons d'emploi du temps, ils ont été reportés à septembre. Certes, la session de printemps a été plus longue, mais en termes de bilan elle reste maigre. En tout, il en ressort l'adoption du programme du gouvernement et le régime électoral. Intervenue durant la fin du mandat de la cinquième législature, la session n'a pas connu un grand mouvement. Les élections législatives et l'installation du bureau de l'APN ont pris beaucoup de temps. La clôture intervient, rappelons- le, après cinquante-trois jours de l'installation de la sixième législature. Pris par les démarches d'installation, les députés n'ont pas eu beaucoup de travail.