La gale, la tuberculose, le sida sont devenus le lot quotidien des Oranais. La santé à Oran est malade. La situation est inquiétante. Elle nécessite une prise en charge sérieuse. Le moindre relâchement peut favoriser l'éclosion de toutes sortes de maladies. Recensement de nouveaux cas de sida, résurgence de maladies épidémiologique, tel est le lot quotidien des Oranais. Ainsi 26 nouveaux cas viennent s'ajouter à la longue liste des sidéens. Ils ont été dépistés au mois de juillet dernier par les services spécialisés du HCU d'Oran. Des enfants, des femmes, des vieux, des jeunes et moins jeunes sont victimes du virus du VIH. Un homme d'une soixantaine d'années, deux femmes dont l'une est incarcérée au centre pénitentiaire de Gydel (ex-Saint Cloud). Cette nouvelle donne porte le nombre de cas de sida à 260 alors que durant l'année dernière l'on a recensé 134 cas. Ce qui laisse supposer que le nombre de cas de sida recensés dans la wilaya d'Oran risque de prendre des proportions alarmantes. Un phénomène qui ne connaît nul répit en l'absence total de moyens de sensibilisation. Par ailleurs, la situation épidémiologique est tout aussi alarmante. La gale revient de manière progressive. Les services spécialisés du CHU d'Oran ont recensé dernièrement, une vingtaine de cas. Cinq d'entre eux, admis en urgence, présentent les symptômes de la gale, apprend-on dus, à la pollution des eaux de la mer. Un constat des plus amers est perceptible à l'entrée même du CHU d'Oran. Les maladies respiratoires gagnent davantage de terrain. Ainsi, le service ayant à sa charge cette mission au CHU d'Oran est envahi. Quelque 80 personnes, souffrant de troubles respiratoires, affluent quotidiennement. A l'origine, le niveau des températures qui ne cesse de s'élever. Aussi, la chaleur suffocante et l'humidité sont les causes principales des maladies respiratoires. A cela s'ajoute la tuberculose qui vient en tête. Une moyenne de 12% de la population d'Oran est tuberculeuse. Des chiffres confirmés et dénoncés par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Yazid Zerhouni, lors de la dernière visite du chef de l'Etat dans la capitale de l'ouest du pays.